Leçons de savoir vivre pour psychopathe. [solo]

Il pleuvait en ce jour d'été, une pluie chaude et pesante comme on en voit plus. Les rues de la ville étaient désertes, personne ne serait assez fou pour sortir par ce temps. Enfin, presque tous puisque quelqu'un traînait dans le quartier des commerces. D'ailleurs, il ne ressemblait pas à un vendeur...Les cheveux blonds en pétard descendants jusqu'aux épaules avec une toge jaune et noir avec un ruban rouge en guise de ceinture, ce n'était pas un commercial et ça se voyait du premier coup d'oeil. Le jeune homme, trempé jusqu'aux os, entra dans la taverne la plus proche pour se réchauffer et boire surement. De plus près, on pouvait remarqué que ses yeux rouges possédait des cercles concentriques...C'est assez rare, en plus cela lui donnait l'air d'un fou.

Le jeune homme entra donc dans l'établissement, il y avait déjà quelques clients qui étaient présents...Des habitués peut-être vu leurs façons de se comporter aussi familièrement avec les employés. Cela ne fit ni chaud ni froid à Zancrow : ce n'était pas un justicier masqué. Il s'installa donc au comptoir comme si de rien ne se passait.

Un verre de lait s'il vous plait.

Dès que cette phrase sortit de la bouche du blond, les personnes présentes se tournèrent vers lui..."Un verre de lait? Et pourquoi pas un biberon aussi?" Certaines pensaient cela en restant silencieuses et d'autres se moquaient ouvertement du nouveau venu. C'était le cas de cet homme, Brook Lin. Ce dernier devait avoir, au moins, cent kilos de muscles sur deux mètres de hauteur...Un pur athlète pour globaliser la chose. Un athlète pirate et ivrogne.

Tu nous chantes quoi le rigolo? Tu veux du lait-lait? Vas voir la ferme à la sortie de la ville alors, il y a des tonnes de va-vaches.

Là, toute la taverne éclata de rire...Sauf Zancrow qui baissa sa tête en fixant les planches du comptoir. Il écarquilla ses yeux et ria à son tour, un rire très distinctif et très sonore. Le jeune homme se tourna vers ce Brook Lin avec un visage de fou psychopathe.

Très drôle, à mourir de rire. Vraiment, je t'assures. Ha! Ha! Ha!

Tu te fous de ma gueule en plus?!

Le pirate prit ce que venait de dire le blond comme un insulte. Fier comme il était, laissé passer cela allait le ridiculiser devant ses collègues. Brook fit alors l'erreur de sa vie : il s'apprêta à frapper le révolutionnaire se tenant en face de lui. Et, ce qui devait arriva...Lorsque le poing arriva à toute vitesse vers le visage de Zancrow, ce dernier leva les bras en l'air.

C'est bon, je me rends Shérif Ryan.

L'armoire à glace arrêta son geste en entendant cela, "cet homme est surement fou" se disait-il. Et, il reçu un coup de jambe entre ses cuisses, le faisant écrouler sur le sol.

Oups! C'est fou comme le plancher est glissant. Votre ami a trop bu à mon avis.

On t'a vu espèce de salaud! Tu vas le regretter!

Quoi? Moi? Au non, il y a erreur...Mon nom est Zancrow pas "salaud".

Cinq hommes se précipitèrent face au révolutionnaire, voulant venger leur collègue gisant par terre. Un seul pirate était resté en retrait, le nom du blond lui disait quelque chose mais il ne savait quoi. Pendant que ce dernier réfléchissait dans son coin, un combat à mains nues commença et...Zancrow avait l'avantage malgré le nombre d'adversaire. Surement qu'ils étaient mauvais.

Arrêtez! J'ai déjà entendu parlé de lui. Il est originaire de la ville plus à l'ouest..Il parait qu'il...qu'il...que c'est un monstre.

Je n'ai rien à déclaré de plus messieurs les "petits-bras". Je suis un monstre...

Après que le pirate ait dit cela à ces partenaires, le révolutionnaire avait éclatait de rire en déclarant n'avoir rien à dire de plus. Mais, l'un de ses adversaires ne l'entendait pas de cette manière et sortit un couteau. Une main saisit alors son poignet, un bras était sortit du sol juste à cet instant là pour empêcher que le pirate enfonce son arme dans le corps du psychopathe.

C'est quoi cette merde bordel?!

On ne t'a jamais dit que c'était pas bien...Mais alors pas bien du tout de jouer avec des objets coupants?

La ferme sale bouffon!

Le couteau lui glissa des mains et tomba lourdement sur le plancher, le pirate avait lâché son arme par peur. Il essaya de la reprendre pendant que les autres se battait toujours contre Zancrow. Cependant, en se penchant, il aperçu un oeil gigantesque sur le sol qui le fixait. L'homme recula alors de quelques pas.

C'est quoi ce bordel bon sang?!

Puis, par une surdose de stress, le pirate s'évanouit. Il en fallait peu pour lui en fin de compte. Bien qu'il devait se prétendre un grand brigand des mer, il faisait pâle figure face à quelques visions d'horreur...Et encore, ce n'était rien. Il resta inconscient pendant plusieurs minutes jusqu'à ce qu'il fut réveillé par un picotement au niveau du ventre. Le truand ouvrit alors les yeux et essaya de se lever mais il était dans l'incapacité de faire le moindre mouvement. Levant sa tête et la dirigeant en direction de ses jambes, il vit la tête blonde de révolutionnaire avec un couteau à la main, la lame ensanglantée. Ce dernier le regarda.

Ah! Salut! Bien dormi? J'ai quelque chose à te dire avant que tu te lèves...Ha! Ha!...Elle est bonne! Tu peux plus bouger Ha! Ha! Ha! "Avant que tu te lèves" Ha! Ha! Ha!

Qu'es-ce que tu fais putain?!

Voilà, voilà...Allons-y avec gaieté...Première bonne nouvelle : tes amis sont morts! Content? Je me suis appliqué tu sais, tu devrais me félicité. Deuxième bonne nouvelle : j'ai cassé tes bras et tes jambes...Les larves ça rampent, ne me dis rien là-dessus je sais déjà que t'es heureux. Et...Comme jamais deux sans trois...C'est toi le coupable des meurtres de tes petits copains...Voyage gratuit pour Impel Down...Ne dis rien, la marine est déjà en chemin. Et...Ah oui! C'est écrit sur ton ventre..."je suis coupable". Heureux? Viens me serrer dans tes bras...Ha! Ha! Ha! "Viens me serrer dans tes bras" Ha! Ha! Ha! Elle est bonne celle-là.

T'es un malade! La marine ne te croira jamais! Les traces sur le manche t'appartiennent.

Zancrow buvait tranquillement un verre de lait qu'il s'était servit lui-même vu que même le serveur et les employés avaient été cruellement tués. Le révolutionnaire se leva et mit le couteau dans la main du seul pirate sur les lieux et ferma sa main vu que le truand ne pouvait plus faire un seul mouvement.

Le malade c'est toi! Moi je suis le justicier...Le justicier! Ha! Ha! Ha! Juste scier!...Je devrais tester ça un jour.

Tu te crois drôle?! Tu le payeras sale timbré!

Des bruit de pas se firent alors entendre à l'extérieur. La marine était déjà là. Zancrow montra alors à sa victime qu'il avait enroulé un foulard autour de sa main droite pour ne laisser aucune traches sur le manche du couteau et écrire mal sur le ventre du pirate et rendre ça plus réaliste...Oui, le révolutionnaire était gaucher. Il sortit en vitesse du bâtiments après avoir enlevé le morceau de tissu et fit semblant d'être extenué. Il prit un air d'homme effrayé et soulagé...Il jouait bien la comédie le psychopathe.

Vous êtes là, Dieu soit loué. J'ai eu du mal à le tenir depuis que je vous ai averti...Il est là, j'ai dû lui cassé les membres pour éviter qu'il se débatte. Ce pirate est pire qu'une bête!

Vous pouvez nous dire ce qui s'est passé encore une fois?

Oui, comme je vous l'ai dis...Il s'est levé et a tué tout ses partenaires...Puis il a...il a tué tous les employés avec le tavernier et il m'a regardé avec un regard de fou et m'a dit "c'est toi qui les a tué! C'est toi!" Puis il...Il...Il m'a forcé à prendre le couteau mais moi je voulais pas donc...On s'est battu et il m'a assommé...Quand je me suis réveillé j'ai vite sauté sur le premier escargophone à portée de mains et...Je vous ai appelé avant qu'il découvre que j'étais réveillé. La suite je vous l'ai dis avant.

D'accord. Il nous faudra encore votre témoignage lorsque nous vous convoquerons au fort.

Oui Monsieur.

Crétin!

Un jour après les évènements qui s'étaient déroulés à la taverne de la ville, Zancrow décida de se rendre au fort de la marine pour porter son "témoignage" par écrit...Oui, pour ne pas paraître comme un charlatan qui disait des inepties la veille. Enfin, c'est ce qu'il voulait faire en premier lieu, le révolutionnaire avait une autre idée en tête aussi. C'est ainsi, qu'avec sa démarche particulière, il fit la route vers sa destination avec les mains dans les poches. Le tueur réfléchissait aussi sur le fait, d'après leurs manières d'être, les marines d'hier n'étaient en fait que des matelots ou de jeunes sous-officiers...Bizarres pour une affaires d'homicide multiples.

Il faut que j'en ai le coeur net...Je sens qu'on va s'amuser. Ha! Ha! Ha!

Enfin arrivé devant les portes du fort, Zancrow arrêta de réfléchir et prit l'allure d'une victime encore sous le choc de se qu'il avait vu. D'ailleurs, ça le plaisait de faire passer ses victimes pour des criminels à sa place...Ça faisait travailler les méninges. Le révolutionnaire tourna directement à droite à l'intérieur de l'édifice et monta les escaliers jusqu'à atteindre le premier étage. Là, c'était l'accueil.

Bonjour...Je suis là pour porter mon témoignage par rapport à ce qui était arrivé hier, à la taverne.

Bien, patientez quelques minutes. Le sergent Crowford devrait bientôt vous recevoir

Le jeune homme se dirigea vers ce qui semblait être une salle d'attente et s'assit. Décidément, il aimait bien jouer la comédie...Il avait un don pour ça. En tout cas, il ne dû pas attendre longtemps car un homme vint le chercher pour prendre son témoignage. C'était surement ce sergent Crowford.

Bonjour Monsieur Smith. Je vous prie de me suivre.

Bien, je vous suis.

Pourquoi M. Smith? Le révolutionnaire n'allait pas leur révéler son identité...Autant leur dire que c'était lui le vrai meurtrier. Les deux hommes traversèrent un couloir pour rejoindre le bureau du sergent, ils rencontrèrent un matelot que Zancrow avait vu la veille.

Alors Stuart, rien de nouveau?

Non Monsieur. Il répète sans cesse que ce n'est pas lui malgré les preuves.

Les pirates je vous jure...

Les marines devaient sans doute parler de ce truand dont Zancrow avait fait passé pour un criminel à sa place. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid qu'un homme prenne une peine de prison à sa place. Enfin bref, Crowford salua la recrue et emmena enfin le blond dans une pièce. C'était une salle assez peu éclairée, surement pas un bureau. De plus, il n'y avais qu'une table et quelques chaises...Intéressant, le piégeur avait été t'il piégé? Quoi qu'il en était, le tueur s'assit sur l'une des chaises pendant que l'autre personne tournait en rond comme une espèce de vautour.

Ils ont été assez rapide à la détente...Il n'y a pas que des crétins au gouvernement alors!

Donc, vous êtes le seul à être sortit vivant de cette boucherie?

Oui.

Rappelez-moi votre nom s'il vous plaît...

Smith, John Smith.

D'accord. Alors, vous avez réussi à le désarmer et à lui casser ses membres alors que le criminel avait réussit, sans aucune difficulté, à vous faire perdre conscience?

Oui, j'ai utilisé mon fruit du démon. Il ne marche que lorsque j'éprouve une forte émotion de stress et ainsi me décuple ma force et ma violence pendant quelques secondes.

La prise du témoignage avait été changé en interrogatoire...Ce qu'avait prévu Zancrow au cas où et c'est donc avec un certain naturel qu'il mentit aisément à son interlocuteur. Ce qui le gêné c'était plus le fait que le sergent en face de lui ait des doutes. Et qu'il soit au centre d'un fort de la marine, comment allait il s'échapper si jamais le poteau rose se faisait découvrir? Le révolutionnaire ne le savait pas encore et il improvisera au fur et à mesure. Intérieurement, même si l'on ne le voyait pas, le jeune homme était excité et commençait même à s'amuser.

Je sens qu'il va y avoir de l'action!

L'atmosphère était pesante dans cette salle d'interrogatoire, très palpable même. Le sergent arrêta de tourner en rond et s'assit, bien en face du révolutionnaire. Ce dernier ne faisait rien de spécial à part jouer avec ses mains pour faire croire au marine qu'il était nerveux. Et, ça marchait bien.

Vous êtes sûr qu'il vous a menacé? Je veux dire, avec la peur vous auriez pu croire cela au lieu d'assimiler qu'il voulait vous tuer aussi...Pour plus tard.

Mais, vous doutez de ma version? Je vous ai déjà dis qu'il m'a menacé.

Hmmmm...

Vous voulez que je vous dise quoi d'autre?

Zancrow jouait assez bien l'homme nerveux, la deuxième partie de son plan avait commencé. Il regardait la table et non son interlocuteur à chaque fois qu'il parlé...Un vrai comédien. Crowford avait à présent de plus en plus de soupçons, ce qui était voulu, et fonçait droit dans le panneau. Entrer dans la gueule du loup avait été assez simple en fin de compte, c'était assez simple de manipuler la marine en fin de compte. Le marine se leva au bout de quelques minutes et se dirigea vers la porte et sortit pour voir une femme, une caporal du nom de Sord.

Caporal Sord? Menottez la personne qui se trouve à l'intrieur et conduisez-la dans la cellule n°32.

Mais sergent, c'est pour les possesseurs de fruit du démon à potentiel dangereux.

Je le sais. D'après ce pirate, il est capable de changer son environnement à sa guise.

Bien alors.

Le sergent Crowford se dirigea vers la sortie du couloir, laissant sa subordonnée seule. Celle-ci entra dans la petite pièce où se trouvait Zancrow avec un regard décidé. À l'intérieur, elle découvrit un jeune homme avec la tête sur la table. La marine sortit une paire de menottes en granit marin que le révolutionnaire remarqua mais fit semblant de n'avoir rien remarqué. Il joua donc la surprise lorsque ses mains furent liées.

Mais...Que faîtes-vous? Où est le sergent Crowford?

Parfait, parfait! Le plan s'installe comme prévu! Ha! Ha! Ha!

On m'a demandé de vous incarcérer à la cellule 32, vous êtes dangereux.

Je l'avoue, je suis dangereux...C'est moi qui ai commis cette boucherie...Ma peine sera diminuée? J'ai avoué.

Tout dépendra du vice-amiral.

Le révolutionnaire fit la tête d'un homme tristement déçu et suivit la marine jusque dans le couloir. Il regardait bien en détail le chemin qu'ils prenaient pour pouvoir sortir dans quelques heures...Oui, il allait sortir. Comment? On le découvrira bientôt. Descendant jusqu'au sous-sol, les deux personnes s'arrêtèrent devant une porte portant une pancarte avec le chiffre 4 écrit au dessus.

C'est là où tu attendras ton voyage pour Impel Down.

La caporal Sandra Sord poussa son prisonnier à l'intérieur. De l'autre côté de la porte, le jeune homme vit une demi-dizaine de grosses cellules...Toutes remplies de criminels qui acclamaient la venue du nouveau. La femme amena Zancrow devant une cellule en particulier, plutôt une cage électrifiée. Elle ouvrit la petite porte et l'y enferma avant de partir. À l'intérieur, trois hommes étaient assis sur le seul banc disponible et un autre homme se trouvait dans un coin en train de réfléchir. Ces quatres personnes étaient aussi menottées avec du granit marin.

Salut, salut!

Plus loin sur l'île, à l'extrémité sud pour être précis, un navire assez imposant amarra dans un port. Il y avait trois personnes à l’intérieur, trois horribles personnages que personnes ne souhaitent voir dans leur vie et dans leur mort. Il s'agissait de l'équipage de la tête de citrouille, l'un des équipages les plus puissants. Une rumeur raconterait même qu'Halloween, le capitaine, serait aussi puissant qu'un des empereurs des mers.

Ça fait du bien de sortir de Thriller Bark.

Le squelette qui venait de parler était Mr. Jack, le médecin de l'équipage et actuellement, le recruteur. Le capitaine se tenait derrière lui et deux autres personnes dont Gard l'homme-loup de trois mètres. Ainsi donc, l'équipage de la tête de citrouille comptait un nouveau membre...Qui était t'il?

L'équipage en entier descendit du navire, Halloween restait tout de même derrière ses hommes...Enfin, façon de parler. Le médecin commenta leur venu avec un sonnet des plus macabres pour faire naître directement une bonne ambiance de frayeur parmi les habitants qui avaient eu le malheur d'écouter ce poème maudit. Le squelette partit ensuite dans ce qui semblait être le quartier des commerces de cette ville.

Toujours aussi poète je présume non?

Il se définit lui même comme un artiste...

Le capitaine était resté discret depuis le début et ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer, il regarda les deux autres membres de son équipage qui parlaient de la fibre créative de leur collègue. Franchement, c'était pas qu'il s'ennuyait mais il devait rejoindre la ville située au nord pour pouvoir commencer leur boulot...Un intéressant travail dont Halloween ne raterai pour rien au monde. L'homme-loup se retourna un moment vers la tête de citrouille et comprit à son regard vide qu'il était temps de partir. Mr. Jack les rattraperait bien assez vite de toute manière et la petite devait faire ses preuves pour rester dans l'équipage. Oui, le troisième membre était une jeune femme...Enfin, on supposait puisque dans ce petit groupe fermé il n'y avait encore jamais eu d'humain. Enfin bref, c'était ce que l'on qualifierait de lolita gothic. Le fait qu'elle avait ou non un fruit du démon en sa possession était encore inconnu. Une chose était sûre pourtant : si elle faisait partit de cet équipage alors ce petit brin de femme était très puissant. Juste le fait qu'elle avait posé qu'elle instant plus tôt une question sans aucune intonation de voix ni même expression du visage présageait que la pirate était bizarre...Bizarre dans le sens "Pas comme les autres, avec un mystère enfouit en soi".

On y va.

Le capitaine avait parlé...murmuré son ordre et il commença à se diriger vers la sortit du village. Les deux autres le suivirent et restèrent, on ne sait pourquoi, à un bon mètres de lui. Pendant ce temps, deux garçons d'environ huit ans jouaient au ballon. Plus pour longtemps malheureusement car il se trouvèrent sur le chemin qu'empruntait la tête de citrouille. Ce dernier n'eut aucun remord à les tuer dans la seconde qui suivit...C'était ça être le mal incarné.

C'est qui ce type Max?

Je sais pas, jamais croisé dans l'île.

Dans la cellule n°32 du fort de Tortuga on ne s'ennuyait pas. Zancrow faisait de la mise en scène en prouvant que même menotté il arrivait à passer ses mains derrière son dos. Oui, c'était un vrai numéro de clown...Mais il faut s'attendre à ce genre de chose avec ce phénomène. En tout cas, les autres prisonniers appréciaient ce petit spectacle car ça les sortait de la monotonie. Désolé, je me suis trompais : presque tous les prisonniers appréciaient. En effet, dans la même cage que le blond, un homme balafré au visage était en pleine réflexion ou quelque chose dans le genre. Les bruits des éclats de rire, des encouragements et des clappements de mains le sortirent de sa bulle et...Il se dirigea vers l'auteur de tout ce vacarme : le révolutionnaire.

Tu peux pas arrêter deux secondes?! On est en prison, pas dans un cirque!

Un cirque? Tu vois où un cirque? Je ne vois que des cages avec des barreaux en acier moi...C'est triste non? Tu préfère pleurer sur ton sort plutôt que de rire? Je respectes, je respectes...Mais les deux secondes sont passées! Ha! Ha! Ha! Que la fête recommence avant que nos têtes tombent! "Que nos têtes tombent"! Ha! Ha! Ha! Je suis drôle des fois!

N'en pouvant plus de cet abruti, l'homme arma ses poing au dessus de sa tête. Il lia ses mains en forme de marteau pour que le coup soit plus violent. Zancrow le regarda faire puis l'homme abattit ses bras vers le révolutionnaire...

Cela faisait déjà plusieurs minutes que le trio marchait à travers les chemins dessinés sur le sol herbeux. Gard, étant le plus endurant et le plus rapide, était partit en éclaireur pendant que son capitaine restait tout derrière et prenait son temps. La gothique, de son nom Cynara, marchait à son allure, entre les deux autres. Si un habitant d'une autre planète les aurait vu à ce moment, il aurait probablement cru que les trois pirates faisait une banale promenade.

La ville est à l'horizon, je vois même le phare.

L'homme-loup recula jusqu'à être à hauteur de son capitaine pour lui signaler cela. Une preuve de respect...Il semblerait qu'Halloween soit en fait plus seigneur de son équipage que simple capitaine. La jeune femme les rejoignit quelques secondes après toujours avec son visage dénué d'expressions.

Et on commence quand?

Dès que tu te sentiras prête...Mais le plus tôt reste le mieux.

...L'homme abattit ses bras vers le révolutionnaire qui esquiva au dernier moment en pivotant sur ses pieds afin d'être face au dos de son adversaire et le pousser contre les barreaux. Zancrow s'amusait bien ici et personne n'aurait deviné le véritable plan de ce taré. Oui, le blond avait fait exprès de se faire suspecté en laissant un seul témoin et en lui faisant voir une petite partie de son pouvoir...S'il s'était fait arrêté directement, il aurait été deux étages plus haut. Pourquoi avoir fait passer ce pauvre pirate pour le criminel des meurtres? Juste comme ça probablement, pour s'amuser...Après tout, il sera tué après que l'objectif soit atteint. Le blond regarda l'homme au visage scarifié qui se relevé après s'être mangé les barreaux de la cellule.

Tu as perdu l'équilibre? Ha! Ha! Ha! Tu as besoin d'aide? Attends, j'appelle la marine...Ha! Ha! Ha! "J'appelle la marine" ha! Ha! Ha!

Ferme ta gueule le timbré!

Le révolutionnaire se tue en entendant ces paroles et s'approcha lentement de l'homme, comme un serpent qui rampe vers une souris. Il s'approcha, doucement, doucement puis...Lui colla la chaîne de ses menottes de granit marin dans sa bouche encore ouverte. Le blond appuyait pour que l'autre ait mal. Il prit alors une voix douce et menaçante à la fois.

Alors...Vois-tu...Je ne suis pas timbré...Ni cinglé...Non, non, non. Je suis...Un survivant...Oui, c'est ça, un survivant. Tu es un survivant? Non, je ne pense pas, non tu ne l'es pas. Je vais t'expliquer une chose...Une seule fois...Oui, une seule fois, une seule...C'est moi qui décide qui est taré ou non, et...Je ne le suis pas.

Zancrow relâcha la pression et retira sa chaîne entourée de salive de la bouche de sa victime et recula avant d'éclater de rire, un rire dément. Il regarda l'homme contre les barreaux qui s'était laissé tomber après cet entretien...Original. Le révolutionnaire le regarda et arrêta de rire, à la vue de son regard on pouvait voir que l'individu accroupie qu'il fixait allait mourir dans pas longtemps...Et par le révolutionnaire en personne.

Tu sais où est Croc'Knife? Je dois lui...parler. Ha! Ha! Ha!

Croc quoi? C'est qui ce mec?

Mauvaise réponse...

Le blond s'avança de sa victime en se massant les poings. Puis, arrivé à quelques centimètres de lui, le révolutionnaire leva une de ses jambes et tapa un grand coup contre la cellule à quelques centimètres de la tête du mec pour faire peur et pour pouvoir prendre appuis sur quelque chose.

T'as eu peur non? T'inquiète pas, j'aime pas écraser les crânes...Sans cerveau on ne peut pas avoir peur. Je te décris ce Croc'knife et tu me dis s'il est là...D'accord? j'aimerai pas faire plus de cicatrices sur ta jolie tê-tête. Ha! Ha! Ha!

Attends, je crois que je sais de qui tu parles...C'est pas le mec de la cellule 33?

33?

Oui, c'est la cellule d'à côté...Regardes par toi même. La n°33 c'est pour les mecs qui sont plus dangereux que nous, "Les armes humaines possédant des fruits meurtriers".

Le jeune homme qui avait renseigné le révolutionnaire pointa la cage voisine. Zancrow regarda l'intérieur de cette fameuse cellule N°33. Il n'y avait que des colosses à l'intérieur...Une demi-douzaine avec au centre, un homme encore plus imposant que les autres et qui inspirait la peur juste en le voyant. D'ailleurs, ce dernier tourna la tête vers la cellule 32 et son regard croisa celui du psychopathe qui ne broncha même pas...Un psychopathe n'a jamais peur.

Ça doit être lui...Que la fête commence! Ha! Ha! Ha!

Malheureusement...Ou heureusement, la porte qui menait au couloir s'ouvrit et le caporal Sord apparut. Elle était descendu après avoir entendu des rires résonnaient en écho et ce demandait ce qui se passait dans les sous-sol.

Cynara était déjà partit et s'approchait du fort marine, elle se trouvait déjà dans la ville. Certains matelot faisaient leur patrouille journalière alors que d'autres parlaient entre eux sans faire ce pourquoi ils sont payés. La jeune femme observait les alentours tout en marchant vers son objectif, pourquoi se cacher alors que personne ne la connaissait ici? Oui, la tireuse d'élite de l'équipage d'Halloween était originaire du nouveau monde.

Je me demande de quoi ils parlent.

Tout doucement, la pirate s'approcha de deux jeunes marines qui se trouvaient à l'entrée de la taverne, interdisant le passage aux habitants.

Il s'est passer quoi ici?

Nous ne sommes pas autorisés à vous dire quoi que ce soit mademoiselle. Maintenant, je vous prie de partir.

Si vous le dîtes.

Cynara rebroussa chemin et se dirigea de nouveau vers le fort de la ville. Elle s'arrêta dans une ruelle bien sombre et...disparut littéralement. Des pas dans la terre fraîches montrèrent que la tireuse se dirigeait toujours vers l'édifice de la marine.

Du calme! C'est quoi cette agitation?

En voyant la marine s'approcher de plus en plus du milieu de la salle, Zancrow s’excitait de joie...Enfin, façon de parler. Il arrêta tout geste et se dirigea vers les barreaux de la cellule pour mieux voir la jeune femme.

Heu...On vous a pas appris à frapper au gouvernement? Voyez vous, nous étions en...conversation. Oui, on conversait sur un sujet très intéressant.

Tu devrais te calmer, elle n'en a pas l'air mais la petite est puissante.

C'est vrai? Ho, ho, ho! On va s’éclater alors!

À peine le révolutionnaire avait fini sa phrase qu'il reçu un projectile dans le ventre. Le souffle à demi coupé, il regarda celui-ci et vit une bille de plomb tomber sur le sol. La première pensée fut une interrogation : comment une si petite bille lui avait fait si mal? La deuxième fut une exclamation : cette nana n'était pas comme les autres! Le blond se releva et nargua le caporal Sord.

Une bille? On est plus en maternelle...Enfin, pour moi c'est le cas. Ha! Ha! Ha!

Là, il vit clairement la marine jeta sur lui trois autres petites boules. Ce qui était bizarre c'était que la vitesse de celles-ci était normale alors pourquoi avoir subit autant de dégâts physique? La réponse, il allait le savoir bien vite mais d'abord une idée lui vint à l'esprit.

Zancrow fit exprès de se prendre les deux première billes de plomb dans l'estomac pour se courber sans éveiller de soupçon et lorsque la troisième et dernière arriva, il mit la chaîne de ses menottes comme bouclier au dernier moment pour que personne ne voit quoi que ce soit. Les menottes en granit marin étaient maintenant assez fragilisées pour qu'il puisse les enlever assez facilement. Assez bien sur le principe cet objet anti-fruit du démon...

Le fruit de l'impact...Elle doit multiplier les dégâts occasionnés lorsque un de ses projectiles touche la cible. Malin comme pouvoir sadique...J'adore. Ha! Ha! Ha!

Tu en veux encore?

Pour une femme vous êtes confiante...

Femme ou homme, ça n'a pas d'importance.

On verra bien...

C'est déjà tout vu, Impel Down t'attend.

Bingo!

Pendant que la femme parlait, le révolutionnaire, à genoux, avait réussit à enlever ses menottes en toute discrétion tel un voleur des plus expérimentés. Cependant, il resta à terre en faisant croire que la caporal avait déjà gagné. Maintenant, il fallait juste qu'il sorte de cette cage...Qu'il sorte. Il releva sa tête vers la marine et lui posa une question.

Vous savez en quoi nous distinguons l'enfer du paradis?

C'est quoi comme question?

Je suppose qu'il a déjà perdu la tête. C'est un fragile si c'est le cas.

Non, je ne sais pas.

Sandra Sord attendit sa réponse mais un silence envahi immédiatement la pièces : tous les prisonniers voulaient cette réponse aussi. Cependant, rien ne vint de la par du blond mis à part un rire de dément...Un rire de fou furieux même. Il arrêta au bout de quelques minutes pendant que les personnes présentes dans la salle le regardaient ou l'examinaient avec attention. Soudain, Les yeux rouges aux cercles concentriques de Zancrow se firent voir de tout le monde comme s'ils brillaient.

C'est tout simple, le paradis n'est que fantaisie...L'enfer n'est que réalité! Ha! Ha! Ha!

Tout à coup, tout devint noir. Aucune lumière ne filtrait dans ces ténèbres naissant, comme si la nuit avait recouvert le jour mais que la lune et les étoiles avaient subitement disparues. La jeune femme se sentait seule à présent, elle n'entendait plus rien, même pas des bruits de pas ou autres gestes parasites...Il n'y avait qu'elle. Pour lui tenir compagnie, des yeux à la pupilles rouges s'ouvrirent dans le ciel et regardèrent la marine en versant des larmes de sang.

L'enfer...C'est moi! Ha! Ha! Ha!

Ces quoi ces conneries?! C'est impossible! Aucun possesseur de fruit ne peux utiliser ses pouvoirs avec du granit marin à ses poignées!

Comme preuve, une larme de sang atterrit devant la caporal. Au milieu de la flaque rouge se trouvait une paire de menotte en granit marin...Celle de Zancrow. C'est à ce moment que la jeune femme se remémora les évènements qui s'étaient déroulés il y a déjà une demi-heures. Elle...Elle avait libéré ce prisonnier sans le vouloir. À cette pensée, Sandra Sord recula d'un pas mais glissa sur une sorte de chose visqueuse rampante.

J'ai horreur des faibles qui se donnent des airs de supérieurs...Mais tu m'as libéré donc je ne te tuerais pas...Enfin, façon de parler. Ha! Ha! Ha!

La chose visqueuse de tout à l'heure fut éclairée par un des yeux pleurant et la marine vit un vers géant à visage humain...Un vers gluant bavant sans arrêt. Le pire c'était que le visage de cette immonde créature était le sien. La jeune femme commença à courir pour échapper au prédateur invertébré mais fut arrêtée par un mur invisible. Là, elle était effrayée.

Vous n'aimez pas?...Dommage, c'est votre futur vous pourtant...

Où es-tu espèce de taré?! Viens ici et bat toi comme n'importe qui!

Comme vous voudrez.

Zancrow apparu juste devant Sandra qui essaya de lui donnait un coup de poing. Elle réussit à le toucher mais le corps du révolutionnaire se changea en un groupe d'araignée. Quelque unes grimpèrent sur le bras de la jeune femme qui commença à hurler et à demander de l'aide. Le vers s'approchait de plus en plus à côté de cela. Les énormes yeux versèrent leurs dernières larmes de sang avant de tomber de leur orbite et rouler un peu partout.

Joli n'est-ce pas?

La caporal Sord regardait les yeux roulaient en évitant de penser aux arachnides qui grimpaient sur elle. Le vers se stoppa un instant et regarda dans toutes les directions avant de se faire écraser par un oeil qui passait par là. Des corbeaux firent leur apparition aussi et croissaient comme pas possible.

Je vais me réveiller, je vais me réveiller.

Fais attention où tu mets les pieds Alice.

Oui papa.

Deux silhouettes se formèrent au loin et devinrent de plus en plus reconnaissables : il s'agissait d'un père et d'un fillette d'environ huit ans. Prenant son courage à deux mains, Sandra se releva et courut à leur encontre. Malheureusement, à deux mètres d'eux, elle s'aperçut qu'il s'agissait de cadavres en décomposition...

Vous avez besoin d'aide ma chère?

Je pense qu'elle veut savoir comment on sort d'ici.

Oui, c'est exactement cela.

La seule porte de sortie ici c'est la mort ma chère, la mort.

Lorsque les deux zombies s'étaient adressés à elle, la marine avait eu un geste de dégoût puis avait accepté de demander de l'aide en pensant qu'il s'agissait juste d'autres âmes qu'avait condamné Zancrow. La réponses du mort adulte fut un choc : la seule façon de sortir de cet enfer était de se suicider. Lorsqu'elle y repensa, les deux cadavres avait finit par se décomposer complètement avec une accélération prodigieuse.

Le deuxième acte est sur le point de commencer! Le deuxième...Bref, amusons nous encore. Ha! Ha! Ha!

L'entrée du fort de Tortuga...Que de souvenirs pour elle...Ça doit faire 5 ans maintenant non? En tout cas, elle n'avait pas oublié ces foutus marines qui "s'étaient amusés" avec son corps. Cynara n'avait vraiment rien oublié de cela et était à chaque fois ampli d'un colère meurtrière en repensant à cela. Invisible, la jeune femme entra dans l'édifice sans crainte et se dirigea directement au second étage, vers le bureau du colonel Ruft...Un de ces hommes dégoûtants.

Il va me le payer ce gros porc!

*La mission passait après ce règlement de compte pour elle. Tuer trois marines dans ce foutoir ne devait pas être si difficile et devait être assez rapide non? Elle avait bien progressé depuis ces cinq dernières années et maintenant elle pouvait aussi compter sur les pouvoirs de son fruit du démon. À pas de loup, la jeune femme grimpa les escaliers quatre par quatre en faisant attention de ne pas heurter les matelots qui traînés dans les couloirs : invisible ne veut pas dire intangible. Bref, arrivé devant la porte de sa première victime...Elle attendit patiemment qu'un marine lui ouvre la porte involontairement.

Vous ne trouvez pas bizarre qu'une tueuse inexpressive d'ordinaire ait une blessure tellement profonde qu'elle en perd son naturel? Peut-être que c'est justement à cause de ce viol que la pauvre Cynara a changé du tout au tout et donc était une pirate ordinaire avant....Je vous pose la question chers lecteurs. Enfin, ce n'est pas l'histoire que je voulais vous conter au début donc nous reprenons...

La jeune femme était maintenant dans le bureau de ce colonel Ruft. Ce dernier parlait d'un sujet assez inquiétant au marine qui avait laissé entrer la pirate de l'équipage de la tête de citrouille. Ils discutait d'un certain prisonnier qui avait complètement disparu de sa cellule et qui avait réussit, par ils ne savaient quel stratagème, enlever les menottes en granit marin. Un certain caporal Sord avait également disparu de manière soudaine.

Bizarre...Il n'existe qu'un fruit de la transparence pourtant...

En tout cas, Cynara se glissa discrètement derrière sa victime et attendit que la personne en trop dans ce bureau parte. Là, la jeune femme arrêta son pouvoir et se matérialisa complètement. De son air inexpressif et avec la voix qui va avec, elle commença à chantonner.

Ruft le muffle...Un jour je t'égorgerais...Un jour...Le jour de ce jour...Aujourd'hui tu diras adieu...À ce monde...À cette vie...

Mais qui êtes...

Dès que la jeune femme avait commencé à chanter avec un air macabre sa chanson, l'officier s'était relevait d'un mouvement brusque et avait dégainé son sabre. Malheureusement pour lui, il reçut une balle en pleine tête sans avoir reconnu Cynara...Un des trois hommes étaient morts et la jeune femme ne cilla même pas. Elle contourna doucement le bureau et fouilla dans l'une des armoires pour trouver un uniforme. Sans gêne, elle se déshabilla comme si c'était normal et se vêtit de l'habit réglementaire des marines même si ce qu'elle avait trouvé était largement plus large que sa taille. Enfonçant la casquette du colonel sur sa tête, la pirate sortit du bureau et se dirigea vers ses deux autres victimes.

Plus que deux et la mission commencera enfin...Je me demande qui est ce prisonnier par contre.

L'oeil roulait encore sur le sol couvert de brume. Sandra Sord perdait de plus en plus de lucidité et s'était recroquevillée sur elle-même en attendant la fin de ce cauchemar. Les araignées sur son bras avaient décidé de partir chercher bonheur ailleurs. Le vers avait explosé depuis longtemps en laissant des restes gluants sur cet oeil qui roulait à l'infini.