Yachiru contre la tortue... Attention les yeux ! [Solo]

Au loin de Cocoyashi Town, l'ombre d'un petit bateau s'agrandissait peu à peu depuis quelques minutes, attisant l'attention des passants peu discrets. Après tout, les nouveaux venus sont assez rares ces temps-ci. Il faut dire qu'à part ses bonnes mandarines, cette île n'avait rien d'attrayant. De plus, cette dernière comportait de nombreux problèmes de piraterie. Le soleil réchauffait les alentours et faisait briller toute la mer de ses puissants rayons de midi, empêchant les habitants de distinguer correctement quelle était la sorte de bateau qui s'approchait d'eux. Etait-ce un bateau pirate ? Aucun ne l'espéraient, il y en avait bien assez ici ! Un Marine ? Très peu probable, ils n'ont rien à faire ici, ils ont des problèmes bien plus urgents ailleurs. Quant à l'idée d'un marchand, c'était tout aussi peu probable : L'économie de cette allait bon train mais n'était pas parmi les meilleures d'East blue.

Lorsque le bateau, qui s'avéra être une simple barque pour une ou deux personnes, amarra, de nombreux yeux ébahis fixaient la personne qui en sortit en s'étirant de tout son long. Yachiru, petite fille aux cheveux roses, était devant eux. Non pas qu'elle faisait peur aux passants, mais plutôt qu'à son âge, personne ne navigue, normalement ! C'est tellement improbable ! D'habitude, les enfants de son âge vont à l'école, et ne se promènent pas avec une épée attachée par une ficelle dans leur dos !

Un vieil homme s'approcha d'elle en lui demandant ce qu'elle faisait toute seule sur un bateau. Tout ce qu'il eu pour réponse fut...

« JE SUIS UNE MARINE, AAAAAAAWWW YEEAAAAAAAH ! »

Presque effrayé par une "stupidité" pareille, il repartit au pas de course. Elle avança tranquillement, regardant les maisons, comme si rien ne venait de se passer. Soudain, elle poussa un cri strident qui en fit sursauter plus d'un. Elle courut, et s'agenouilla devant le mur d'une maison au bord de mer. Les passants, curieux, s'arrêtèrent, et la virent se relever avec un air de triomphe, avec une fleur en main.

« Elle est trop joliiiiiie ! »

Blasés, les habitants retournèrent à leurs occupations. Elle n'était finalement qu'une vraie enfant pas vraiment digne d'attirer tant d'attention vers elle : elle s'émerveillait avec une fleur et mentait en racontait ses rêves impossibles.
Mais ce que personne ne sembla voir, fût qu'elle avala sa fleur, sans aucune raison quelconque. Normalement, la plante qu'elle venait de cueillir n'était pas censée être mangée. Enfin, il ne faut pas se poser de questions... Elle se tapota le ventre, et recommença son parcours dans la ville dans laquelle elle venait à peine d'atterir.

Quelques minutes plus tard, son attention fût de nouveau portée vers quelque chose d'inhabituel : il y avait devant elle un attroupement de personnes ! Grâce à sa taille minuscule, elle se faufila jusqu'au premier rang et aperçu là, juste devant elle, un tortue se tenant comme un homme, montrant ses muscles incroyables à tout le monde.

Spoiler:

La tortue était toute verte, presque jaune en fait. Elle avait en effet des muscles très développés et portait un bandage violet autour de la tête. Elle avait un bâton en main, avec un second bandage de la même couleur que le précédent.

« Ahahaha ! Que celui qui pense pouvoir battre mes supers-muscles à la course s'avance ! Je l'attends ! »

Yachiru attira l'attention de la tortue. Non pas qu'elle semblait être intéressant pour cet animal étrange, mais plutôt presque qu'elle bavait en voyait cet animal qu'elle imaginait d'ores et déjà cuit en brochette. La tortue prit alors un accent "italien" fort et dit :

« Hé oh petite ! Ne me regarde pas comme ça, tu fais peur au Grande Donatello ! »

Donatello ? Cette tortue était un homme ? Pourtant Yachiru était persuadée que ces animaux n'avaient pas de sexe... Étrange. Pour en être sûre, ce qu'elle voulait absolument réussir, elle n'avait qu'un seul moyen : Il fallait le battre à la course !

« Si je te bats à la course, tu pourras répondre à une question ?! »

La tortue sembla s'étonner. Et cela n'était pas très beau : elle n'avait pas de sourcils à hausser ! Mais tout ce que ce Donatello avait pu recueillir comme défi fût une course avec une gamine aux cheveux roses ? Déjà que c'était relativement improbable... Mais il savait que cette île n'était spécialement pas bordée de beaucoup de guerriers valeureux cherchant aventure et défi comme lui, mais il pensait au moins en trouver un dans tous ces habitants ! Quelle déception ce fût pour lui, qui voulait tant comparer tous ses heures d’entraînement intense à un humain, le plus puissant possible ! Tout cela n'aurait donc servit à rien ? Il était condamné à rester une tortue rejetée par sa faiblesse ? Bah, au moins les enfants semblaient lui porter un peu d'attention. Bien qu'il eût préférer avoir d'eux une ébahissement total devant sa musculature si forte, si belle, si...

« Et bien... je ne pense pas que cela vaille la peine, tu sais. Tu me sembles un peu jeune, gamine... »

« Alors j'arrête de respirer jusqu'à ce que Mickey relève mon défi ! »

Et enfla alors ses joues, telle une grenouille, et devint tout rouge. Elle vira rapidement au bleu, puis au vert. Commençant à devenir inquiet pour la santé de cette fille, Donatello s'empressa d'accepter. Elle relâcha alors sa respiration, et repris autant d'air qu'une personne ayant passé trois ans sous l'eau. Donatello demanda soudainement à la petite fille s'il avait bien entendu qu'elle l'avait appelé Mickey.

« Donatello, ça commence comme Donald ! Mais lui je l'aime pas, je préfère Mickey ! »

Donatello ne releva pas. Il se pensait bien au dessus de ces stupides gamineries. Il revint donc sur le sujet de base. Il donna l'itinéraire de la course à la petite fille : Ils commenceraient à la fin de la ville, traverseraient tous les champs de mandarines feraient le tour du grand arbre vieux de 250 ans au fond et reviendraient sur leur chemin pour s'arrêter sur le port. C'était assez long ; Donatello avait rallongé le chemin pour que la petite fille ne puisse même pas le terminer !

Ils se donnèrent rendez-vous le lendemain, dès les premiers rayons du soleil. En attendant, ils pourront se préparer à la course effrénée qui les attendait le lendemain. Tandis que la tortue s'éloignait vers les bois pour s'entraîner, Yachiru visita la ville.

Là, avec une joie énorme, elle acheta à bon prix quelques mandarines, et en reçu quelques en plus gratuitement pour sa bonne humeur ! Satisfaite, elle escalada une grande maison et s'allongea sur le toit en pente, adossée à la cheminée. Elle commença à lire la fin du livre qu'elle lisait avant d'amarrer sur Cocoyashi Town en mangeant ses mandarines qui se révélèrent délicieuses pour ses papilles gustatives !
Le livre qu'elle lisait était l'un de ses préférés : C'était l'histoire d'une princesse lama qui allait sauver un asticot voué à la mort à cause de la pêche d'un humain. Ils ont ensuite fait un enfant, un lamasticot, qui était rejeté. Cet enfant pourtant ne baissait jamais les pattes et allait toujours de l'avant, pour terminer... AH mais non, elle n'avait pas encore lu la fin ! CHUUUUUT !

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Lorsque l'obscurité l'empêcha de lire, elle reposa son livre et termina sa dernière mandarine avant de s'allonger de tout son long sur le toit bien confortable. Pourquoi payer un hôtel alors qu'elle pouvait admirer les innombrables étoiles au dessus d'elle ainsi ? C'est sûr, c'est bien mieux de dormir comme ça, aucun doute !

« Bonne nuit Yachiru ! Merci Yachiru, toi aussi ! »

Oui, elle se parlait à elle-même. Un passant, qui marchait en bas dans l'allée sans pouvoir l'apercevoir, l'avait pourtant entendue. Il pensa alors devenir complètement fou ; il commençait à entendre des voix, et qui se parlaient entre-elles en plus ! Il lui faudra vraiment aller chez le médecin un de ces quatre...

Le lendemain fût particulièrement radieux : les premiers rayons de soleil étaient déjà bien puissants pour une matinée ! Les quelques rares ombres étaient vraiment faibles, cachées derrière le peu de bâtiments imposants et le peu d'arbres assez feuillus pour cacher le sol du soleil. Donatello, la tortue ayant défié Yachiru à une course à pied, était d'ores et déjà devant la ligne de départ, s'étirant encore. La petite fille qu'il attendait là était déjà en retard de plus d'une demi-heure.

Soudain, un haut nuage apparant de fumée grise de poussière suivit d'un "JEEEEEEE" continu s'approchant à une vitesse ahurissante de la ligne de départ. Apparu alors au bout du soulèvement de fumée, la petite fille aux cheveux roses qui hurlait elle-même le "JEEEEEEE" sonore. Elle s'arrêta enfin devant la tortue abasourdie par une entrée en scène aussi improbable tandis que Yachiru termina sa phrase :

« JEEEEEE... suis en retard, désolé Mickey ! »

Donatello passa une nouvelle fois au dessus de ce nom, qui fût en fait une réelle "provocation" pour lui et proposa de démarrer la course dès maintenant, profitant alors de la fatigue de la petite qui avait déjà couru pour arriver jusqu'ici. Ce n'était pas très intelligent de sa part ! Un arbitre, qui n'était pas là 5 secondes auparavant, poussa alors de tous ses poumons dans son sifflet en abaissant son bras droit portant un drapeau à carreaux noirs et blancs.

Ils commencèrent directement à courir à une vitesse déjà ahurissante. Donatello, sûr de lui, commença la longue course qui l'attendait par un sprint effréné. Il prit donc rapidement de l'avance par rapport à la jeune fille, et ne la voyant même plus derrière lui lorsqu'il se retourna, il commença à ralentir et à reprendre une trotte normale, quoique rapide quand même.

« Trop facile... »

Mais soudain, alors qu'il passait à travers le premier champ de récolte de mandarines, une flèche passa à côté de lui. Il eût à peine le temps de discerner quelques mèches rosâtres avant que la flèche ne soit déjà loin. Comment pouvait-elle aller aussi rapidement, même en sprint ?! Cette fille semblait bien cacher son jeu ; la tortue pensa qu'elle avait finalement des chances de perdre ! Et perdre contre un enfant aussi jeune serait une vraie honte pour un guerrier musclé tel que lui... Il ne se laissera pas faire ! Son honneur était en jeu ! Il recommença un sprint, mais encore plus rapide que le précédent.

« Ah non, tu ne gagneras pas, sale môme ! »

Peu à peu, il se voyait se rapprocher de la jeune fille, toujours aussi rapide. Elle en avait dans le ventre, finalement, celle-là ! Mais malgré tout, rien n'empêchera Donatello de gagner cette maudite course qu'il regretta à moitié d'avoir acceptée. Mais il se rappela alors du nom qu'elle lui avait donné : "Mickey". Bon, il ne relevait pas ces paroles gamines, mais cela le boosta quand même et fît augmenter un peu la vitesse de sa course.

Il rattrapa alors Yachiru, qui rit en le voyant à côté d'elle. Ils coururent ainsi côte à côte pendant un bon laps de temps, ralentissant et accélérant d'une manière complètement aléatoire, selon les résistances et motivations que l'un et l'autre se gravaient en tête.

L'arbitre ayant sifflé le départ de la course un peu plus tôt attendait, assis sur un transat, un journal à la main. A l'heure qu'il était, les deux concurrents devraient arriver à la moitié de la course - au grand arbre ; il leur faudra encore un bon bout de temps avant de revenir et d'obliger l'arbitre à faire son travail, bien que cela lui plaisait beaucoup. Il aimait voir, au départ d'une course, les mines stressées des concurrents mis sous pression et voir à la fin leur mine enjouée pour le(s) gagnant(s) et déçue pour les autres. Mais cette fois-ci, seul la tortue avait eu l'air stressée. La petite fille aux cheveux roses avait juste l'air de ne pas savoir où elle était. Bah, c'était probablement parce qu'elle savait déjà qu'elle n'avait aucune chance. Aussi rapide soit-elle, elle ne pourra pas courir aussi vite qu'un adulte aussi entraîné que ce Donatello !

Mais soudain, un petit mouvement au loin attira son attention. Il leva la tête de l'article du journal qu'il lisait (parlant d'un vol à main armée sur un pauvre marchand qui, à cause de cela, a tout perdu) et aperçu deux personnes, collées l'une à côté de l'autre, en courant comme personne. Les deux concurrents ?! IMPOSSIBLE ! Leur vitesse égaleraient celle des grands champions de la course, voire encore plus rapide ?!

Il monta sur une estrade -qui n'était pas non plus là 5 secondes auparavant- et qui ses jumelles. Il pu alors distinguer avec précision les deux personnages ! Ce qu'il remarquait surtout était ridicule : La petite fille était plus rapide que la tortue, mais trébuchait toutes les deux minutes... Du coup, ils allaient à la même vitesse, au final ! Mais comment ont-ils pu arriver déjà à la fin de la course alors qu'il ne devraient être qu'à la moitié ? C'est complètement improbable ! Peut-être un des deux, ayant suivi un entraînement intensif, mais les deux coureurs ?!

Il redescendit et prépara un appareil photo, afin de différencier lequel est premier et lequel est deuxième lors de l'arrivée. Comme ils étaient partis, cela allait être difficile à discerner... Il mit son appareil sur automatique : ainsi, dès qu'il détecterait un mouvement, il fera dix photos différentes toutes les 0,05 secondes !

Les deux concurrents arrivèrent alors à toute vitesse et lorsqu'ils furent à cinq mètres de l'arrivée, Yachiru trébucha de nouveau, tomba sur Donatello et fut éjectée directement sur la ligne d'arrivée, suivie de Donatello qui n'avait pas perdu de temps à tomber. Malheureusement pour lui, ce qu'il venait de se passer, bien que totalement improbable, était réel ; Il avait perdu. Mais cela avait pour lui au point un point positif : Il pouvait se dire que c'est la chance, car si elle avait gagné sans avoir trébuché, là ça aurait été honteux pour lui !
Sans regarder les photos prises, l'arbitre siffla, sûr de lui et hurla à l'assemblée -composée d'un petit vieux somnolant- :

« Yachiru l'emporte ! »

La tortue s'assit pour se reposer, tandis que Yachiru sauta littéralement de joie. Elle bondissait sans cesse, criant : "OUAIIS, J'AI GAGNE !". Mais elle se calma, rappelant la raison de sa course, et toisa la tortue fatiguée, qui eût un peu peur à voir la tête de la petite fille.

« Tu dois répondre à ma question, maintenant, Mickey ! »

Donatello déglutit. Allait-il devoir dire son plus grand secret ? Devra-t-il avouer des choses impossibles ? Tout était possible, et il s'attendait, en ce moment, au pire.

« Je suis prêt... Je t'écoute... »

Un long silence de plomb gagna toute la rue. La question que la petite fille aux cheveux roses venait de poser en avait outré et abasourdi plus d'un. Elle venait à peine de la poser que quelques quintes de toux se sont faites entendre... Mais cela ne l'empêcha pas de garder un énorme sourire jusqu'aux oreilles en attendant sa réponse tant importante.

« Les tortues-garçons ont un zizi ?! »

Donatello, ébahi devant l'improbabilité de poser une question pareille, était tout de même soulagé de ne pas devoir répondre à d'autres questions plus délicates, comme son secret pour avoir ses si beaux muscles ! Il prit quand même quelques secondes pour réfléchir à comment lui répondre...

« Et bien... Bien sûr, les tortues aussi font des enfants comme les humains, ahem... »

Elle remercia la tortue infiniment, se retourna et se prépara à s'en aller. Mais Donatello l'arrêta en l'appelant, encore assis au sol. Elle se retourna, se demandant ce qu'il avait bien à ajouter à cela.

« Comment t'appelles-tu, que je n'oublie pas celle qui m'a battu ? »

« Yachiru, Sergent de la Marine, pour vous servir, Mickey ! »

Et elle partit en sautillant de joie d'avoir obtenu sa réponse. Donatello, quant à lui, restait complétement étourdi, n'arrivant pas à assimiler ce qu'il venait d'entendre : Elle était sergent de la marine ?! Décidément, cette fille devait vraiment être plus puissante qu'elle en avait l'air ! Elle cachait vraiment bien son jeu...

Yachiru était heureuse. Elle avait appris aujourd'hui quelque chose d'important pour elle ; les tortues-garçons ont un zizi. Elle n'avait désormais plus rien à faire sur cette île, qu'elle venait d'explorer de fond en comble depuis qu'elle était arrivée, la veille. Elle avait beaucoup couru, ce qui l'avait aidé à explorer les contrées de cette îles. Elle se dirigea vers la marchand auquel elle avait acheté des mandarines un peu plus tôt. Elle lui en redemanda, et cette fois-ci, elles lui furent vendues à moitié prix ! De toute évidemment, ce marchand appréciait beaucoup sa bonne humeur !

Revenant à sa petite barque, elle y déposa le nouveau sac de provisions rempli de mandarines particulièrement fraîches. Avant de reprendre la mer, et s'étira une dernière fois sur cette terre de Cocoyashi Town.

Mais un homme titubant d'un côté à l'autre de son corps, apparemment complètement ivre mort, s'approcha d'elle et lui ordonna de lui donner tout son argent. Certains habitants coururent pour lui venir en aide, ayant peur que la petite n'ait rien pour le voleur, mais ils s'arrêtèrent en entendant sa réponse.

« COMMENT OSES GÂCHER LA JOIE D'UN SERGENT DE LA MARINE ?! JE VAIS TE DÉCOUPER EN PETITS MORCEAUX ET TE JETER AUX ROIS DES MERS DE GRANDLINE ESPÈCE DE SALE CRABE ! »

Bien qu'il n'eût pas comprit un mots sur deux, il sentit le ton de sa réponse et repartit, toujours en titubant, en marmonnant des "ça va, faux pas s'énerver...hips !". Yachiru, en hurlant de la sorte, avait de nouveau attiré toute l'attention sur elle. Apparemment, elle avait attiré trop d'attention. Un homme aux vêtements à moitié déchiré et très sales s'approcha à son tour d'elle, sortit un petit couteau et lui dit :

« Si tu es un Sergent de la marine, tu pourras te battre contre moi sans peur, gamine ! Empêche donc le grand Nello, ayant une prime de 5 000 000 sur sa tête de te voler tes affaires ! »

D'accord, là elle était fâchée. S'il lui avait demandé ça avant qu'elle n'eût sa réponse sur les tortues, il aurait pu prendre toutes ses affaires, mais là il fallait qu'elle tape sur quelque chose. Il s'élança vers la petite fille, qui sauta, et atterri sur les épaules de l'assaillant, sans même dégainer son katana. Alors, de toutes la force de ses mâchoires, elle lui mordit la tête, le faisant hurler de douleur. Elle descendit alors dans le dos de son ennemi, dégaina enfin son épée, et frappa de toutes ses forces sur ses jambes. Le pirate tomba au sol, se tenant la tête ensanglantée entre ses mains.

Yachiru se tourna vers son bateau, fouillant 5 minutes dedans et en sorti un petit den den mushi. Elle sembla composer un numéro et attendit. Soudain, une voix froide et gutturale répondit "Allo ?". Elle reprit alors une voix guillerette et dit :

« Ici Yachiru Kusajishi, merci d'envoyez deux soldats chercher une vermine dont la prime est de 5 000 000 à Cocoyashi Town. Ils la trouveront sur un mur de la berge, à pleurer de ses blessures à la tête. »

« Bravo Sergent. Ils seront là dans deux minutes, vous pouvez partir. »

Ainsi, elle monta à bord de son bateau ordonnant aux passants de ne pas toucher le pirate, et délivra sa voile. Son bateau commença à avança lentement.

Alors qu'elle quittait le port, elle croisa le bateau de la Marine, et fit un grand signe aux deux gardes, qui ne la reconnurent pas. Après quelques paroles, ils comprirent ce qui n'allait pas et donna à la jeune fille un drapeau de la Marine, qu'elle attacha directement au dessus de sa voile et jeta le précédent. Voilà, ainsi elle sera reconnaissable ! Elle pu donc repartir en mer une nouvelle fois, le cœur léger et l'estomac plein de mandarines.