Qand ça veut pas, ça veut pas![SOLO]

Capricorne: Et met le pied devant, met le pied derrière, on range ses mains derrière son dos et on joue des claquettes. Chacun voit la vie comme il l'entend. Tout le monde à un don. Aussi particulier soit-il. On lève les bras, fait un tour sur toi-même, et repense aux jours heureux, sourit, et reprend là où tu t'es laissé. Prend le taureau par les corne, ne monte pas sur tes grands chevaux. Baisse tes bras maintenant, et admire. Admire ce que tu écoute, et repart, tous en cœur. La portée se répète, les pas aussi. Telle une vie de monotonie. Pourtant si tu écoute bien, tes pas suivront ce rythme, et y mettront de la joie et de la bonne humeur. Ainsi, notre vie, rebondit, tel un danseur sur la musique de cette guitare folk, au son d'une douce mélodie. Cependant, faites attention au ciel, on ne sait jamais ce qui pourrait vous tomber sr la tête...

Quand ça veut pas, ça veut pas!

Parce qu'on s'est tous déjà prit un vent!

Une grande étendue d'eau, bleue, verte, peut être jaune. Pour tout vous dire, on ne distinguait pas très bien les couleurs ici. Trois ou quatre planches dérivantes sur l'eau, l'ombre de quelques poissons, et la sombre impression de ne pas être seuls. Une chanson de rock alternatif qui flottait dans l'air, et l'odeur d'un chat mouillé. Un ver qui se tortillait dans l'eau, priant de ses mains inexistantes pour ne pas être mangé par une de ces grosses bestioles et un vieux bout de bois flotté par l’eau salée. Quand on y réfléchit bien, ce n’est pas vraiment un endroit propice à la vie d'un être humain. Pourtant, la jeune fille aux cheveux violets se trouvait là. Seul au milieu de tout ça. Une canne à pêche à la main, elle essayait d’attraper quelque chose pour son déjeuner. Malheureusement, la chance ne sourit pas à tout le monde. Les provisions qu'elle avait faite, et le contenu de sa gourde s'était vidé à vitesse éclair. Elle ne pouvait plus que chanter. Sans vouloir être prétentieux, sa voix était exceptionnelle, elle pouvait monter dans les aiguë et redescendre dans les très graves. Très pratique quand on s'ennui. Elle en était même arrivée à composer des chansons. Son oreille musicale assez développée, elle pouvait composer toute sorte de chansons. Harley chantait pour attirer les poissons, même si ils n'avaient pas l'air d'être très sensibles à la musique, notre adolescente savait que ça finirait par payer.

La mer commença à s'agiter. Les vagues se faisaient de plus en plus hautes. Pourtant, le vent n'était pas de sortie. Harley s’accrocha à ce qu'elle pouvait. Les vagues devenaient immenses, et finirait par l'emporter, elle et ses débris. L'eau commençait à prendre son embarcation de fortune et la situation devenait sérieuse. Elle ne pouvait pas nager. Si jamais elle coulait, c'était la fin pour elle. Harley détacha une planche assez facilement et l'utilisa comme rame. Elle devait utiliser les vagues pour pouvoir se déplacer plus rapidement. Justement, une énorme s'avança. Harley fit en sorte de pouvoir monter dessus. Elle y arriva et se laissa emporter jusqu'à ce que la vague se dissipe et que l'adolescente soit hors de danger. Notre utilisatrice de fruit du démon reprit sa canne à pêche, et, perchée en haut de la déferlante, recommença à pêcher. Aucunement défaitiste, la jeune fille pensait plutôt à son petit déjeuner qu'à autre chose. Elle avait aussi la fâcheuse tendance à se mettre dos à la route. En gros, elle ne voyait pas se qu'il se passait devant. C’est aussi pour ça qu'Harley se prit un bateau dans le dos. La voila, la cause de ces énormes vagues! Qui dit gros bateau, dit grosses vagues! Le choc fut si fort que l'embarcation de la jeune fille tomba en morceau. Elle se retrouva à la mer, mais heureusement pour elle, la coque du navire paraissait assez facile à escalader.

Elle monta alors à bord du navire. Enfin, si on peut dire ça comme ça. Elle restait en retrait pour ne pas être remarquée. En haut, c'était l'effervescence. Tout le monde se pressait, on ne savait pas trop pourquoi, mais tout le monde courait dans tout les sens. On entendait une voix assez forte, diriger les opérations.

-Allez, allez, arrêtez de lambiner, faites ce que vous a dit le capitaine! Chargez moi ces canons qu'on en finisse!

Harley écoutait attentivement, puis elle passa la tête entre deux barreaux. Apparemment, c'était un bateau pirate. Un étendard avec une tête de mort surmonté d'une étoile filante. Original. Harley décida de monter a bord pour voir un peu qui était à la tête de ce bateau, et pourquoi pas se ravitailler et attraper les pirates pour se faire un peu d'argent. Elle monta sur un endroit calme et prit sa forme de chat, elle serait un peu plus discrète. Elle se glissa derrière des tonneaux pour observer la scène de plus près. Des centaines d'hommes faisaient des allers-retours avec des caisses qui n'avaient pas l'air très légères. Puis quelqu'un s’approcha pour prendre le tonneau derrière lequel était cachée Harley. Elle sauta alors en dehors de sa cachette et commença à courir jusqu'à l'autre bout du pont. Puis elle passa dans l’entrebâillement d'une porte. En espérant qu'elle n’ait pas été vue, la chatte noire se retrouva dans une pièce, avec un grand bureau. Elle scruta les alentours, et ne vit rien de suspect. Elle s'avança alors et monta sr le bureau. Des affiches y étaient posées, dont celle d'un homme avec un tatouage en forme d'étoile filante sur l'œil. Celui ci était surement le capitaine du bateau. Harley prit l'affiche et la coinça dans son collier. On ne sait jamais, un homme à 5.000.000 de Berrys pouvait être bien utile pour s'acheter à manger. Notre petit ventre sur patte descendit du bureau et sortit, avec l'intention de trouver cet. Seulement, c'est plus facile quand un gros bonhomme ne vous barre pas la route...

Le gros bonhomme qui était planté devant elle comme un arbre qui aurait pris un peu de poids, n’était autre que l’homme qui donnait les ordres sur le pont tout à l’heure. Il semblait juste avoir un peu, que dis-je, beaucoup bu. Il avait un certain problème à tenir sur ses pieds. Ses pommettes étaient rouges et un filet de bave pendait à sa grosse bouche, menaçant de s’écraser sur la tête de la chatte noire. L’homme saoul balança une bouteille vide contre le mur derrière le bureau. Il fallait qu’Harley se mette à couvert, elle ne devait pas être vue. Cela ne changeait rien, certes, ils la verraient un moment ou à un autre, cependant, pour garder l’effet de surprise, elle devait se cacher. Sans réfléchir, comme elle le fait si bien, elle courra et alla se cacher sous le bureau. A ce moment précis, un autre homme, certainement un peu plus sobre fit son entrée dans la pièce. Les oreilles d’Harley frétillèrent. Elle l’entendait qui se rapprochait du meuble en bois. Il posa son énorme derrière sur la table et commença à parler avec son interlocuteur. La discutions fut longue, et parut, aux oreilles d’Harley comme interminable. Cependant, un détail vint l’interpeller. Ils avaient l’intention de mettre le cap sur une île d’East Blue afin de prendre en otage les habitants et de piller toutes les maisons. En échange de la vie des otages, ils voulaient que la marine les laisse tranquilles, et même mieux, nomme leur capitaine en tant que Capitaine Corsaire. Harley, venant elle-même d’une petite île comme celle là, ne pouvait pas les laisser faire. Et si l’île qu’ils comptaient piller était la sienne. Hors de question de laisser passer ça. Harley passa la tête en dehors du bureau pour voir qui parlait avec l’ivrogne. Elle se rendit compte bien assez tôt que l’homme qui disait vouloir attaquer l’île était en fait le capitaine de ce navire. Elle se remit sous le meuble puis déplia l’affiche. En effet, l’étoile filante tatouée sur son œil était la même que celle de la photo, puis on la retrouvait aussi sur le drapeau de cet équipage. Pas de doute, c'est homme était le capitaine!

Une fois que les deux hommes eurent finit de parler, la jeune fille reprit sa forme normale. Elle voulait frapper un grand coup et faire d’eux de la chaire à pâté. Mais pour le moment, le seul endroit qui était tapé, c’était sa tête. En voulant se relever, elle s’était prit le bureau, l’adolescente avait totalement oublié où elle se trouvait. Elle espérait seulement qu’on ne l’ait pas remarquée. Même si ce détail n’était pas vraiment important, puisqu’en sortant, elle claqua la porte d derrière elle pour se faire entendre. Contre toute attente, personne ne se retourna pour voir d’où venait le bruit. Elle monta alors sur la rambarde de devant la porte, et pointa la foule du doigt. Elle paraissait très sérieuse sur le coup.

-Moi, Harley, la grande chasseuse de prime, vais vous arrêter pour vos délits ! Je ne vous laisserais pas vandalise une île, bande de manchots ivrognes !

Elle s’arrêta un instant puis continua avec une voix moins assurée.

-Puis si je pouvais prendre l’argent qu’il y a sur vos têtes à tous, ça serait pas mal aussi.

Une petite toux se fit entendre, deux ou trois personnes se retournèrent, puis tous reprirent leurs activités passionnantes. Harley, qui n’aimait pas être ignorée, s’énerva. Très fort. Ses joies devinrent rouges et des oreilles de chats se dressèrent sur le haut de sa tête. Elle ouvrit la bouche pour sortir une connerie mais se résigna au dernier moment. Un coup de vent passa, faisant tomber Harley du haut de son perchoir. Elle se retrouva assise sur un des hommes de bords. Personne ne broncha, ils continuèrent à courir comme des timbrés. Harley se leva, ne faisant pas attention à l’homme qu’elle écrasait avec ses semelles compensée. Elle avait bien besoin de ça pour paraître ne serait-ce que 6 centimètres plus grande.

-Toi là-bas! Tu serais pas le bras droit du capitaine ou le capitaine en second qui sais, par pur hasard?

Par pur hasard hein? Pas vraiment non, c'est celui qu'elle avait vu en dessous de l'affiche du capitaine et celui qui avait la prime la plus élevée après celle de l'autre moustachu à l'étoile filante. Elle avait eu beau crier de toutes ses forces en pointant son doigts sur le visé, personne n'avait réagi. Cela devenait lassant, et elle finirait par s'énerver et tout saccager si personne le lui répondait avant trente secondes. Elle prit son revolver et tira en l'air afin de capter leur attention. Quelques têtes se tournèrent, mais pas assez. Elle retira un coup, mais vers le bas cette fois-ci. Elle fit un trou dans le plancher. De là où elle était, on pouvait voir deux ou trois personnes, collées contre les parois, qui venait de voir passer une balle de pistolet entre leur jambe. Harley releva la tête et rigola. Là, elle avait capter l'attention.

-Monsieur, y'a une folle dingue qui a fait un trou dans le plancher, va falloir réparer ça.

Comment ça une folle dingue?! La jeune fille prit ses grand airs et piétina l'homme en dessous d'elle avant de se diriger vers le capitaine e second du navire. Elle avait absolument besoin d'argent et d'un bateau, elle n'allait donc pas se refuser une prime à 5 millions de berrys et un autre à 3 millions. Ça paraissait évident, non? L'homme que l matelot avait averti n'était autre que celui à 3 millions. Pour une raison simple, elle n'allait pas laisser l'occasion de se venger, de gagner 3 millions de berrys et sauver une petite île d'East Blue. Le moment était venu pour elle de passer à l'action. Elle pris sa forme hybride et courut jusqu'à l'homme qu'elle voulait arrêter. Malheureusement, la chance n'avait pas l'air de vouloir être de son coté. Elle dérapa sur une flaque d'huile et se mit la figure par terre. Elle se releva, mais le temps qu'elle prit pour se remettre les idée en place, l'homme avait déjà disparu. Elle se retourna pour voir au cas ou,et elle le vit, accroupi à l'endroit où était le trou. Il murmurait quelques chose d'incompréhensible. Harley sortit es crocs et engueula l'homme derrière elle. Après sa chute spectaculaire, on aurait tous perdu tout espoir de qu'on la prenne au sérieux.

-Non mais tu me prend pour une bouffonne! Oh, l'gros lard! Tu m'écoutes quand je te cause!

Prise d'un sacré excès de colère, Harley se mit à courir en direction de l'homme accroupi. Elle lui sauta sur le dos et commença à le mordre à l'épaule. Jamais encore elle n'avait eu recourt à ça, mais là c'était trop. L'homme se débattu encore et encore, jusqu'à faire lâcher prise à Harley. Ses canines étaient rentrées tellement profonds sous la peau qu'elle avait cru sentir l'os de l’épaule de son opposant. Il saignait abondement, et sans soins, il risquait de mourir. Tant pis, c'était le prix que l'on payait pour avoir osé ignorer Harley et voulu attaquer une île sans défenses. Pourtant, même avec sa blessure, l'homme riposta. Il courut jusque là où était atterrie Harley et donna un coup de poing.

Cat's agility

L'agilité d'Harley se décupla et elle évita sans trop de mal le coup. Elle se recula pris ses revolvers et tira dans la jambe du pirate.

Double Shoot

Il s'écroula, ne pouvant plus marcher. Harley pris grand soin de l'attacher au mât du bateau. S'en suivit une petite bagarre contre les pirates du bateau. Tous furent battus en peu de temps. Il faut dire que ce n'était pas un équipage très réputé non plus. Elle n'avait donc pas eu de mal à tous les exterminés. L'adolescente prit la feuille qui était toujours coincée sous son tour de cou. Elle tira sur l'affiche et la clochette tinta un peu. Ce doux bruit qui l'accompagnait depuis son enfance l’apaisait. Avant de regarder ce qu'il y avait de marquer, Harley regarda autour d'elle. Elle venait de faire un carnage. Un nombre incalculable de personnes était allongé sur le parquet, tous plus ou moins blessés par ses griffes et les balles de ses deux Magnums. Elle n'avait jamais fait ça auparavant. De plus de plus, un goût de sang presque désagréable lui restait dans la bouche. Enfin de compte, c'était comme le poisson cru, sauf que quand on a conscience de ce qu'on à fait, le poisson à tout de suite un goût plus amère. Elle constata les tâches de sang un peu partout, mais préféra détourner les yeux. Harley déplia la feuille et regarda. L'homme se nommait Ray. Ray McRoswell. Il était recherché pour avoir vandalisé deux ou trois petits magasins et avoir agresser des hauts membres de la marine.. Après ça, il a constitué son équipage à partir de voyous qu'il a surement du trouver dans la rue. Sa prime n'était pas très élevée, mais ça valait mieux que rien. Elle avait déjà 3 millions dans la poche, un petit supplément de 5 millions ne lui ferais pas de mal. Elle allait aussi livrer tout son équipage, elle devrait donc en avoir pour 9 millions environ. Elle mémorisa son nom et chiffonna l'affiche en une boulette de papier qu'elle jeta à la mer. Ceci ne lui serait plus d'aucune utilité. Ray allait apprendre à son insu qu'on ne s’attaque pas à une île juste après avoir donner une gifle à un marine et avoir volé une tasse dans un magasin de souvenir...

Le silence s'était emparé du navire. On n’entendait plus que le bruit des vagues et le cri des mouettes. Harley se reposait, assise contre le mât, de l'autre coté de l'homme qu'elle avait capturé. Dans l'air flottait une sorte d'odeur de fond. Ça ne sentait pas la mort, presque. Le sang peut-être. Harley s'était mis en tête de trouver les cuisines et d'ensuite chercher Ray. Le temps ne lui était pas compté. Elle pouvait rester là toute la nuit, même si ce n'était pas prudent puisque le capitaine rôdait encore dans les parages. Enfin, s’il était comme tous les autres, le fait qu'elle soit là ne devrait pas le déranger plus que ça. Harley regarda au dessus de sa tête. Elle s'arrêta de penser à tout ça un instant.

Les deux jeunes filles étaient assises dans le pré. La tête en l'air, elle regardait les nuages défiler à toute allure.

-Tu crois que les gens qui partent au ciel deviennent de nuages?

Harley garda son explication scientifique pour elle. Les nuages ne sont que de l'eau qui finira par tomber en gouttes de pluie, et rejoindra la mer.

- Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu’ils vivent quelque part. J'aimais bien regarder les nuages quand j'étendais le linge avec maman. On les comparait à des petites bêtes.

La petite blonde sourit, et regarda le ciel une nouvelle fois.

-Regarde là, on dirait un troupeau de moutons frisée qui saute à la corde!

Harley sourit et se leva. Elle devait trouver à manger, et très vite, sinon elle risquait de mourir de faim. Les combats, ça creuse! Elle se mit alors en quête de la cuisine du navire. Elle explora toutes les pièces du haut sans succès. On faisait difficilement plus simple que leur bateau. Trois pièces à la hauteur du pont et deux en dessous dans la coque. Il ne restait plus que celles la à explorer. Elle prit les escaliers au milieu du pont, sous la trappe. Avant de refermer derrière elle, elle regarda tout le monde et leur demanda de ne pas bouger, sous peine de torture encore plus méchante. Bien évidemment, elle savait qu'ils ne bougeraient dans l'état où ils étaient. Elle referma et descendit les escaliers. Le seul bruit que l’écho amplifiait était celui de sa clochette.

Arrivée en bas des escaliers, elle chercha l’interrupteur. Il faut dire qu'elle n'y voyait pas grand chose. La vue dans le noir était une des capacités du chat qu'elle n'avait pas encore acquise. Ses yeux n’interceptaient pas encore assez bien la lumière. Les pupilles d'un chat sont très différentes de celles d'humains comme Harley. Il fallait donc encore un peu s'exercer. Elle trouva le fameux interrupteur et appuya dessus. Une ampoule à filament se mit a briller d'une lumière tamisée, presque étrange. L'ambiance de ce couloir faisait froid dans le dos. A chacun de ses pas, le plancher craquait. En passant, elle remarqua le trou qu'elle avait fait avec son revolver auparavant. Elle esquissa un petit sourire et continua jusqu'à la porte. Arrivée devant l'entrée, elle appuya sur la poignée et ouvra la porte. Elle atterrit dans une petite cuisine. Une chaîne et un cadenas entourait le frigidaire, qui semblait bien plein malgré tout. L'odeur qui flottait dans l'air était appétissante. Harley tira un coup sur le cadenas pour le casser. Une fois cela fait, elle se servit dans le frigo plein à craquer. Du lait, de la viande, du saucisson et deux gaufres. Quand elle eut fini de manger, elle referma la porte du frigo et ressortit dans le couloir, les bras plein de provisions et une gaufre dans la bouche. Elle fit trois pas et se retrouva nez à nez avec ray. Ray McRoswell. Le pirate incapable. Le grand moustachu la défigura, et la toisa de haut en bas.

-Qu'est s'tu fous là la naine?

La neutralité dans sa voix était impressionnante. Il n'avait pas l'air d'être dérangée par la présence d'Harley. Cependant, on voyait bien la grimace qui parcourait son visage en diagonale, montrant qu'il n'était pas très content non plus.

-Pourquoi as-tu fouillé dans notre frigo?

Toujours sur le même ton. Monotone. On aurait dit un géant sans cervelle. Harley finit d'avaler sa gaufre en entier. Puis elle lui répondit sur le même ton.

-Tu me laisses manger? Je te règle ton compte après.

L'estomac sur pattes s'avala deux morceau de pain et moins de deux, et comme se de rien était, elle pris sa forme hybride, bien décidée à régler son compte au gros tas moustachu. L'étoile bleue qu'il avait de tatouer sur son œil était pour le moins... Bizarre. Elle courra et sauta pour s’agripper à l'homme. Elle réussit et lui asséna deux ou trois grosse griffure en plein milieu de la figure. Si elle ne gagnait pas le combat, au moins, elle était sûre qu'il y aurait une marque de son passage ici. Il se débarrassa d'elle assez vite et sortit une grosse épée. Sa pelle à tarte devait bien faire la taille à Harley, mais elle ne se laisserait pas faire. Elle attrapa ses revolver et tira avec un. En face, l'homme qui se rapprochait de plus en plus, bloqua la balle. Elle rechargea ses armes avec des balles spéciales. Cette fois ci, elle ne le louperait pas!

Homming

La balle esquiva l'épée et alla se planter dans la jambe de poursuivant. Celui ci tomba à la renverse. Il planta son épée dans le sol, et, alors qu'Harley regardait le spectacle, fascinée par l'épée, Ray se releva. Très vite, Harley se reprit en mains. Voyant que McRoswell continuait d'avancer, elle continua elle aussi à attaquer. Elle devait à tout prix le désarmer pour pouvoir le finir.

Cat Notch

Cette attaque suffit à l'envoyer au tapis et à le faire lâcher son arme. Comment avait-il fait pour écoper d'une prime aussi élevé pour son niveau. Même le capitaine en second avait l'air plus coriace. Harley ramassa l'épée, pris sur le pirate ce qui servait à l’attacher, et la mit en sécurité dans son dos. Il ne pourrait pas l'attraper ainsi. Elle essaya de traîner la capitaine, sans succès. Elle l'attacha donc fermement à la porte de la cuisine en attendant d'arriver. Elle avait fait en sorte que le navire se dirige vers Logue Town. Elle livrerait Ray et ses hommes de mains à la marine et se feraient un paquet d'argent, pour pouvoir, peut-être, s'acheter un bateau digne de ce nom.

Une fois remontée, la lumière du jour ébloui Harley. Elle mit quelques temps avant de se réhabituer à cette lumière. Soudain, elle vit passer quelque chose sur le pont. Ça zigzaguait entre les matelots allongés sur le sol. C'était tout petit et blanc. Harley s'approcha et regarda. C'était une petite souris, surement apprivoisée, étant donné le collier qu'elle portait. Elle était toute petite et ses oreilles faisaient deux fois sa taille. Elle avait l'air perdue. Harley décida de la prendre avec elle, on ne sait jamais, elle pourrait lui être utile elle aussi.

En attendant, le reste du voyage devrait se dérouler dans les toilettes.
Le lait était périmé.

» Quand ça veut pas, ça veut pas! [Réglé]
» Qui veut une grande fourchette ? [Pv Mikey]
» Qui veut une grande fourchette ? [Réglé]
» L'appel [Solo]
» Le commencement de la fin ! [SOLO]