Les valeurs d'un pirate, contre un marine désabusé ! [Solo]

Et voilà, j'avais fait le tour de l'île, ainsi que le tour des bars au passage. J'étais parti en direction de ma taverne favorite où les pirates avaient l'habitude de traîner. On y buvait du bon rhum, du très bon rhum même. Il était assez tôt dans la journée, le soleil rayonnait au-dessus de ma tête, aucun nuage ne venait gêner l'astre en question. Je poussai les portes de la taverne, m'assis sur un tabouret et commandai un verre. Je le bus d'une traite, puis en recommandai un autre, et encore un autre, et encore encore un autre. C'est alors que je me retournai et aperçus un piano. Il était encore en très bon état mais un peu poussiéreux. A priori, personne n'avait joué de mélodie depuis plusieurs semaines. Je soulevai le couvercle qui couvrait les touches, m'installai sur le petit siège et mis mes pieds sur les pédales. J'étais prêt à jouer. La bonne humeur était de mise, tout était parfait dans le meilleur des mondes. Peu de choses se passaient sur cette île, j'entends par là qu'il n'y avait peu de grandes bagarre ou quoique ce soit dans le genre ceci était mon aubaine moi aui avait toujours eu des différents dans les tavernes. Les villageois organisaient des fêtes à chaque fois qu'ils le pouvaient. Les pirates chantaient à tue-tête, dansaient ... Bref, nous nous amusions comme une bande de potes. Ce bon moment fut alors interrompu, l'escargophone du bar se mit à sonner, la serveuse décrocha.

" Bar Piaratia j'écoute ... Oui ... Oh mon Dieu ! ... Je vous envois tout de suite des volontaires. Elle raccrocha. Désolé de pourrir l'ambiance mais un bateau Marines a fait son apparition au port, ils sont en train d’essayer de reprendre du terrain, vous devez au plus vite aller les arrêter si jamais vous voulez rester dans ce bon petit paradis. "

Ni une ni deux, je pris les devants et courus vers les lieux. Je devais être le plus rapide et aussi … celui qui s’ennuyer le plus ! C'était mon devoir de prendre les choses en main. Nous étions une dizaine de pirates. Pas de quoi paniquer mais pas de quoi être sûr de soi non plus. L'interlocuteur n'avait rien dit à propos du nombre et du niveau des Marines. Voilà je ne détestais pas vraiment les marines, après tout ils ne font que leur travail mais bon, ces comme ça Marines et pirates ne font pas bon ménages, c’est comme chien et chats ! Et puis comment des hommes peuvent-ils tout débarquer comme ça, tout arrêter sous prétexte que ce n’es pas dans les lois, voir même tuer des personnes, juste pour assouvir leur soif de justice, la satisfaction de leur être, tout aussi pourri soit-il ? Heureusement qu'il y avait encore des personnes comme nous qui étions prêt à se sacrifier pour protéger les honnêtes citoyens ou … les citoyens tout court hein, bon ou mauvais ! Moi, Zack Fair je de défendre tout le monde de toute menace marines, quel qu'elle soit. J'avais un code d'honneur : Règle numéro une : on ne frappe pas une femme ; Règle numéro deux : on respecte la règle numéro une en toutes circonstances ; Règle numéro trois : pas de règle numéro trois. Nous arrivâmes sur les lieux de l'incident et aperçûmes quatre silhouettes au loin.

A première vue, les hommes n'avaient pas l'air terriblement dangereux mais méfions-nous des apparences, elles sont parfois trompeuses. Le plus à gauche était à mon sens le plus étrange, il avait des ailes dans le dos, drôle d'accoutrement pour un marine. S'il souhaitait se faire passer pour un ange, c'était un peu raté avec les actes qu'il venait de commettre. Il portait des lunettes, des vêtements noirs et se battait à l'aide d'un fusil. Venait après un homme qui semblait prendre les affaires en main. Kimono blanc, un plastron en bois et une gueule d'ange. Il tenait deux sabres en main et tuait ses victimes avec une sorte d'élégance. La mort n'était pas belle, mais lui semblait lui donner un certain style. Après lui, un homme sadique au look extravaguant. Pantalon brun, normal, une veste mauve et des cheveux rouges, rouge comme le sang qu'il versait. Ce type aimait faire souffrir ses victimes, c'était le genre de type à pouvoir torturer une personne pendant des jours et des jours. Il tenait une cigarette en main et faisait des cramettes à ses adversaires tombaient au sol. Lui se battait à l'aide d'une longue épée. Ce genre d'énergumène était pour moi le pire de la troupe. Enfin, un autre forban les accompagnait. Il était plutôt petit et semblait être le plus jeune de la troupe. Ce n'était pas pour cela qu'il en était le plus faible. Le garçon était vif et se battait à l'aide de shurikens, de kunais, de shukos (griffe de métal qui se portait à l'intérieur des mains et des pieds, servant aussi bien pour l'escalade que pour le combat). C'était indéniable, il fallait une excellente maîtrise pour manipuler cette arme et le jeunot s'en sortait plutôt pas mal.

Nous étions à présent à une vingtaine de mètres des quatre hommes. Je regardai les soldats qui m'entouraient et soudain, une explosion éclata. Une charge explosive avait été posée près de nous, cachée dans un tonneau. Probablement avaient-ils anticipé que quelqu'un viendrait par ce chemin. Le bilan fut plutôt lourd. Sur mes compagnons de buvettes, seul 2 étaient encore en état. Je décidai tout de même de passer à l'action et de mettre le plan en action ... Quel plan ? Revenons de quelques minutes en arrière ...


1er Pirates : "Monsieur, nous avons eu quelques précisions : les soldats sont quatre et de très bon niveau. Il y a un tireur, deux épéiste et un ninja."

- "Très bien, faisons un peu l'inventaire de ce que nous possédons. Moi j’ai ma faux.

Et chacun énuméra alors ce qu'il possédait. Les choses importantes étant : un briquet, deux kunais, une petite fiole de poison, de la ficelle, trois boules-fumigènes. J'avais également remarqué que 4 pirates avaient emmener leur fusil.

- "Donnez-moi les affaires que je viens de citer. Dès notre arrivée, vous braquez votre arme sur le tireur, je lance les fumigènes et vous tirez. Ensuite, toi tu passes par la gauche, toi par la droite et toi tu vas du côté où se trouve le tireur au cas où il est toujours opérationnel. Quant à moi je passe au plein milieu."

Pirates : "Oui Monsieur !"

- "Très bien, quoiqu'il se passe, on s'en tient au plan, ne vous retournez pas si un collègue est tombé, notre mission est de stopper ces forbans.

*****Fin du flashback*****

Nous n'étions donc plus que cinq encore debout. Les pirates avaient suivi mes ordres dictés auparavant. Ils ne jetèrent qu'un bref coup d'œil en direction de leurs collègues. Le temps n'était pas à l'entraide mais plutôt à la guerre. J'étais rarement motivé pour combattre, mais cette fois-ci était différente. J'étais animé par l'envie de rendre la monnaie de leur pièce à ces saligauds. Il ne restait que deux soldats pouvant tirer dans les rangs. Ils ne tardèrent pas à viser le tireur d'en face. Je lançai les fumigènes et le plan pouvait démarrer. Les coups de feu retentirent. Le pirate le plus expérimenté après moi partit sur la gauche, son ennemi était le marine-ninja. Celui à ma droite allait s'attaquer au capitaine, il allait en baver mais la victoire pouvait être à la clé. Mon adversaire était donc le plus sadique. Mon "moi" intérieur était d'ores et déjà satisfait. Je n'aurais aucune pitié à t'abattre espèce de fumier tout comme tu n'as eu aucune pitié pour ces pauvres personnes que je vois là sur le sol. Tu vas en baver mec, c'est moi, Zack Fair qui te le dis ! Je traversai donc la fumée, j'arrivai à la fin. C'est alors que je fis un saut, je n'étais toujours pas visible et utilisai « Scizor Slahs » en direction du sadique. Il fit bien entendu un petit pas de côté pour esquiver le slach mais cette attaque beaucoup trop prévisible n'était pas mon but. Alors qu'il pensait donc avoir aisément évité le coup, j’envoyai un second slach en décrivant un arc de cercles, celui-ci eu donc un effet et une partie toucha l'épaule de l'homme. Je courrai ensuite pour me battre au corps à corps. Il leva son bras droit et tenta de me donner un coup mais celui-ci était faible et peu rapide, cela étant dû à l’impact du slach qui avait utilisé un impact dans l'épaule. Je parai le coup avec mon faux et tranchai son corps en diagonale avec le droit. Et de deux ... Je jetai alors un œil sur les deux autres duels. Coup d'œil à droite, mon collègue était debout, un peu de sang sur lui mais rien de très méchant. Son adversaire quant à lui n'avait pas eu la même chance, le jeunot gisait sur le sol et ne bougeait plus. Coup d'œil à gauche, la situation était 'légèrement' différente : mon confrère était au sol, le marine riait, fièrement assis sur sa victime, il était en train de lécher le sang de sa fraiche victime qui résidait sur son sabre

Je n'hésitai pas une seule seconde et fonçai dans sa direction. L'homme se leva et courut vers le centre-ville. Je le poursuivis et préparai en même temps une deuxième stratégie. Il prit alors une femme en otage et lorsqu'il se retourna vers moi, je jetai ma bouteille de rhum à ses pieds. Voilà qui était fait, je devais maintenant gagner du temps. Pourquoi ? Je devais attendre que le gaz fasse effet. Je l'avais confectionné plus tôt dans mon aventure, et il avait des effets " saoulant ". Le gaz se libère lorsuqe l'on jette la bouteille, un geste innofensif mais lourd de conséqueneces. Le gaz ferait effet autour de nous dans un petit périmètre de 2 mètres, ainsi ses sens allait petit à petit se dégrader ne comprenant plus ce qui se passe autour de lui. Ce n'était pas mortel mais pouvait causer des dégâts internes et psychiques et causait un trouble des sens. Il m'adressa la parole et me dit ce que chaque preneurs d'otages disaient aux personnes en face d'eux

- "Ne t'approche pas ou je la tue."

- "Dis-moi, pourquoi faites-vous ce genre de choses ? N'avez-vous pas mieux à faire que de tuer des gens ? Etre Marine ne nécessite pas d'être un monstre ..."
- "Pourquoi, tu me demandes pourquoi ? Pour le plaisir que cela procure. Planter son épée doucement dans le corps de quelqu'un, lire sa souffrance sur son visage, entendre les cris de douleur qu'il émet, voir ses muscles qui se crispent puis faire passer sa pour un attentat pirate. Voilà pourquoi je fais ça. Mais tu ne dois pas connaître cela toi le justicier et pourtant pirate ! Je te dégoûte peut-être mais moi non plus je ne te comprends pas. Pourquoi vouloir sauver le monde ? Il est déjà pourri jusqu'à l'os. Même avec la meilleure volonté du monde il est impossible de faire quoique ce soit ... En plsu en tant que pirate ton rôle est de semer la zizanie dans ce monde pas de le sauver, il fallait grossir les rangs de la marine plutôt."

Le plan fonctionnait, il parlait, parlait et n'arrêtait pas. Lorsqu'il stoppait ou me posait une question, je lui répondais en faisant une sorte d'apologie du bien sur le mal. Il n'en fallait pas plus pour qu'il reprenne de plus belle et continuait son speech sur le pourquoi et comment d'être pirate. La technique faisait effet maintenant effet, et je voyais qu’il perdait parfois l’équilibre sans qu’ils s’en inquiètent. Les pirates encore debout me rejoignirent, on vit que l'homme n'était plus attentif, sa vision devait se troubler, il ne ressentait plus certaines parties de son corps. La femme qu'il avait pris en otage faisait grise mine également mais c'était la meilleure solution pour éviter d'autres pertes. Ils tombèrent tous deux au sol. Je pris la femme dans mes bras et l'amenai de suite chez le médecin le plus proche, quant au marine, je laissai libre aux autres pirates. Pour ma part, la victime que j'avais faite tout à l'heure était déjà de trop. La mission était réussie, nous avions repoussé la menace.

Du soir, les habitants firent une grande fête et j'en étais à l'honneur. Je fus accueilli en héros. Malheureusement le bonheur serait de courte durée, il faudrait ensuite que je m’en aille afin de ne pas me faire avoir par la marine, je venais encore une fois de faire atteinte à la loi.

Sa devenait une habitude …