Dans la grande forêt monstrueuse... [Solo]

Certains villageois semblent avoir été attaqués sur cette île. Pas n'importes quels villageois, mais ceux à l'orée de la forêt de cette mystérieuse île de Dawn, cette même forêt étant réputée pour abriter d'étranges monstres... Étrangement, les attaques se faisaient à chaque fois vers le Royaume de Goa, ce n'était donc qu'un seul monstre, ou groupe de monstres qui restaient là, et attaquaient les passants. Bien sûr, avant qu'un membre du groupe des Cp9, quelques marines avaient été envoyés, mais aucun n'avait rapporté de phénomènes étranges dans la forêt, mis à part les habituelles créatures présentes, qui ne sortent jamais de la forêt de leur propre initiative pour attaquer les villageois, car ils en connaissaient tous les conséquences...

Et pourtant, au vu de l'incompétence de la plupart des marines envoyé, le gouvernement persévéra, et envoya un membre d'une organisation secrète chargée en général d'assassiner, d'espionner, et/ou de protéger. Dans ce cas, c'était un peu des trois ; l'agent devait espionner la créature de la forêt, la traquer, pour l'assassiner et ainsi protéger les villageois. Cela semblait très vaillant, et héroïque, comme dans les compte, mais au final, ce qui intéressait le plus l'agent envoyé était la traque, car il aime beaucoup cela, surtout quand ce n'était pas normalement interdit. Bien sûr, comme il est engagé par le gouvernement, son travail n'est jamais puni ; Il est en revanche, caché.

L'agent arriva enfin sur les bords de l'île de Dawn à l'aide de sa barque de bois, portant bien assez de provision, et ayant une taille fort confortable pour une seul personne. L'homme était noir de peau, remarquable de part sa taille, mais aussi par une étrange paire de lunettes blanche opaque, posée sur son nez. Il était aussi étrangement accoutumé ; un habit apparent d'un kimono, quoiqu'en plus distingué tout de même et portait sur le côté droit de sa hanche une sabre à la poigne orangée et à la lame longue ; le fait que ce soit un samouraï portant un katana n'était vraiment pas difficile à comprendre. En revanche, savoir qu'il faisait partie du gouvernement, bien qu'il soit un guerrier, était totalement impossible à deviner, car rien sur lui n'indiquait qu'il était de cette rangée-là.

A son passage, beaucoup de passants se retournaient et le regardaient étrangement, une grande partie d'entre-eux se demandant "Comment peut-il voir à travers ces lunettes ?". Mais le samouraï n'en avait cure, il marchait fermement ne laissant aucune pointe d'hésitation et de faiblesse pointer sur lui. D'ailleurs, beaucoup baissaient là tête aussi, parmi ceux qui n'osaient même pas se retourner. Soudain, l'homme au katana sembla changer son itinéraire en quelques secondes, et entra dans une boutique. Au delà de cette même boutique se trouvait de hauts arbres, menaçants, effrayant la plupart des voyageurs passant devant eux. Cette forêt était celle abritant cette créature inconnue aux yeux de tous, et qui avait fait venir l'homme à la peau noircie dans cette petite île...

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Pendant ce temps-là, du grabuge commençait à se faire un peu plus loin, entre deux maisons. En y portant une attention plus grande, les quelques habitants curieux pouvaient remarquer une bagarre. Un clan fort connu depuis quelque temps, se faisant appeler "Dark Shark" et... quelque chose. Une boule noire, comme un humain encapuchonné, mais la chose se tenait trop courbée, et était beaucoup trop petite pour être un homme. Cette petite créature semblait entourée des membres du gang, qui hurlaient vengeance. Apparemment, la petite chose avait malencontreusement bousculé l'un d'eux et n'avait rien dit. Enfin, c'est ce qu'il disaient, mais c'était plutôt le membre du gang qui l'avait envoyé au sol, par provocation gratuite. Ils semblaient avoir un "esprit d'équipe", comme ils le disaient, tellement fort, qu'ils ne lâcheraient pas l'affaire avant d'avoir eu de quoi les rembourser.

A ce moment-là, en revenant au premier magasin, l'homme en kimono sortit.

Alors qu'Alphonse rangeait deux poupées sur ses étagères, auparavant mises n'importe comment par une jeune fille venant de visiter le magasin, il entendit une sonnette tinter à l'entrée du magasin. Cette sonnette, il l'a connaissait bien, lorsqu'elle sonnait, cela signifiait qu'un berry-sur-patte venait d'entrée dans sa boutique. Il aimait appeler les clients des "berry-sur-patte", cela sonnait bien, et c'était plutôt rigolo, à son sens. Bien sûr, il ne parlait jamais à personne de cette appellation, au risque de perdre une partie de ses précieux clients. Alphonse était un riche marchand, noble, mais extrêmement radin. Il serait capable de vendre sa femme pour trois berrys. Cela ne l'empêchait pourtant pas d'avoir un énorme ventre, arrondi par la quantité de délicieuse nourriture qu'il ingurgitait chaque jour. Car, il avait beau ne pas supporter dépenser de l'argent, lorsque cela concernait la nourriture, rien ne l'arrêtait... Mis à part sa femme.

Lorsqu'il eût fini de ranger les deux poupées mal ordonnées, il se retourna vers le nouveau venu, faisant les premiers pas dans le magasin. Ce dernier était vraiment grand et imposant et avait un accoutrement ridicule, selon le marchand. Il s'approcha de l'étrange client à la peau plus noire qu'à l'habitude en lui demandant l'habituel "Puis-je vous aider ?". Le berry-sur-patte fixa alors son attention sur le marchand et lui fit un signe de tête signifiant clairement qu'effectivement, il avait besoin de l'aide du marchand.

# Que savez-vous à propos de la créature attaquant le village depuis quelques temps ?

Une vague de déception perla sur le visage du riche marchand ; il avait déjà deviné que l'homme-samouraï n'était pas là pour lui acheter quelques marchandises, mais plutôt pour collecter quelques informations. Un voyageur, sans doute, pensa-t-il. Il se dirigea vers son comptoir, suivit de près par le samouraï, se plaça derrière et commença à raconter son histoire, digne des plus grands radoteurs.

# Vous savez, ce n'est pas vraiment des attaques, ici. C'est plutôt des pillages. Malheur à tous les marchands qui n'ont pas un système de sécurité comme en ce lieu ! A ce qu'on dit, la créature ne se montre jamais dans des rues bondées, et ne rentre dans aucun magasin. Oh non, mon cher monsieur, elle prend tout ce qui lui tombe sous la main, mais pas question d'un contact physique avec les autres ! Une fois, des marines l'avaient encerclé, et bien, croyez-moi, ils l'ont regretté lorsqu'il l'ont attrapé ! Il les a tous retourné voir l'hôpital pendant 1 mois, et il s'était directement enfui dans la forêt !

L'agent du Cp9 se rappelait de cela. Quelques marines avaient été ramenés en urgence pour blessures graves. Elles étaient plutôt impressionnantes à voir, et à ce moment-là, il avait d'abord pensé à un grand pirate ou un groupe de révolutionnaires hauts-placés. Ce n'est qu'après, alors qu'il avait été appelé qu'on lui avait révélé la vraie origine des blessures. Étonné, l'agent s'était alors demandé comment pouvait bien être cette créature, si monstrueuse soit-elle. Les marines, en se réveillant, ne s'en rappelaient même plus...

# Dites-moi... Savez-vous à quoi ressemble cette chose ?

Le marchand regarda vers l'entrée, l'air intrigué, comme s'il avait entendu la sonnette tinter une fois de plus, puis eût un petit rictus en faisant revenir son regard sur le visage de l'homme qui portait un sabre bien aiguisé. Il se mit alors à pouffer de rire, puis à hurler complètement de rire, comme s'il venait d'entendre la plus belle blague jamais inventée. C'est toujours en riant, qu'il répondit au samouraï.

# Mais voyons ! Personne ne sait à quoi elle ressemble ! Cette créature s'est procurée -on ne sait comment- une cape totalement noire, qu'elle met à chaque fois en venant ici ! Héhé, est elle pas bête, la créature !

# Y a-t-il des signes distinctifs que l'on puisse remarquer sur elle ?

# Pas vraiment, répondit de nouveau le marchand, en se triturant sa barbichette -signe qu'il réfléchissait plus qu'à son habitude-. Je l'ai vue de mes propres yeux, elle est petite, courbée, et ne semble pas avoir d'épines sur son dos. Je suis bien curieux de savoir ce qui se trouve là-dessous !

Remerciant le commerçant, l'étrange membre du gouvernement se retourna, et revint sur ses pas, juste après avoir donné quelques pièces demandées par le marchand, qui lui avait "donné de précieuses réponses".
Le commerçant rassasié en berry, le samouraï sortit du magasin. Il remarqua alors du bruit quelques rues plus loin. En tendant l'oreille, il distingua des cris de colère. Il décida d'aller voir ; après tout, rien ne lui coûtait d'empêcher quelques bagarres de rue, et si cela pouvait l'aider dans son enquête, il ne crachait pas dessus...

Le jeune samouraï passa au travers les rues sans prêter attention aux passants qui le regardaient d'un œil étrange. Lorsqu'il arriva enfin à son acmé, il découvrit le gang semblant être trop altier qui attaquait déjà quelqu'un sous un long drapé noir et salis par le temps. Une cape noire à capuche... Une forme difforme et étrangement petite... Serait-ce... La créature ?! De toute évidence, l'aléa du jeune membre gouvernemental était très bénéfique pour lui ; Il venait de rencontrer la chose pour laquelle il pensait devoir passer plusieurs journées... En même pas quelques heures !

Avec une souplesse incroyable, elle esquiva les nombreux coups patibulaires et sauta en arrière. Elle se retourna et en même pas deux secondes, elle fut partie au loin. Le gang, bien trop lent à la détente, ne remarquèrent pas assez vite la disparition pour pouvoir poursuivre la disparue... En revanche, l'homme à la peau noire, lui, courrait derrière elle sans la lâcher d'une semelle. Elle sembla soudainement remarquer sa présence, car elle accéléra considérablement la cadence en un mouvement.

Ils arrivèrent rapidement à l'orée de la forêt. Les arbres imposants firent arrêter le jeune homme, mais pas la créature, qui continua sa route dans la jungle monstrueuse sans même broncher, ou sans même s'arrêter quelques secondes en hésitant. Elle était, comme on le raconte, vraiment insensible au fait que la forêt était très dangereuse... A moins qu'elle ne le soit pas pour elle.
Arrivèrent alors les jeunes garçons, au nombre de cinq, du gang "Dark Shark", qui avaient ennuyé la créature peu de temps auparavant. Ils semblaient à la fois déçu d'eux-mêmes d'avoir laissé partir la créature forestière, mais content d'avoir trouvé un nouveau "pigeon".

# Hey, mon gars ! Ce truc ne m'a pas payé, alors je ne suis pas de bonne humeur ! J'espère que t'as de quoi me rembourser, hein ?

Vraiment... Ces petits aimaient jouer avec le feu. Ne se diront-ils jamais qu'ils se frottent à quelqu'un de plus fort qu'eux ? Du moins, à partir de maintenant, ils devraient, car ils se retrouvèrent tous la tête collée au sol, sans pouvoir se relever, alors qu'ils n'avaient rien vu venir !

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Le jeune homme en kimono passa sa journée à rassembler des informations diverses sur la "créature". Beaucoup disaient avoir été volés par cette dernière, mais à chaque fois, ce n'était que de la nourriture. Le jeune homme avait aussi dressé un tableau des heures auxquelles la créature apparaissait. Il sût ainsi qu'elle venait à une intervalle de 5 heures à 2 jours. Il émit alors l'hypothèse qu'elle venait simplement se nourrir ici lorsqu'elle ne trouvait rien dans la forêt. Mais comment cette créature pouvait être seule ? Le Cp9 avait dressé aussi une fiche de tous les monstres présents dans cette forêt, et aucun ne ressemblait en un seul point à la description de ce qu'avait vu le samouraï. Qu'est-ce qu'elle pouvait donc être ? Il n'en avait pas la moindre idée.
Un point étrange qu'il apprit de plusieurs habitants est qu'il ne grognait pas, ne parlait pas, pas le moindre son. Il évitait tout contact physique, comme mental. Peut-être était-ce de la peur... Ou alors se considérait-il supérieur aux habitants ? C'était peu probable, si c'était le cas, il ne viendrait pas les piller.

Il usa aussi de sa journée pour élaborer divers plans, allant de la lettre "A" à "Z". Le premier, le plan A, était simplement d'explorer la forêt en restant cacher afin de détecter tout endroit ou être vivant suspect. Avec ce qu'il obtiendra, il passera d'un plan à l'autre... C'était exactement qu'il fallait procéder s'il voulait avoir une petite chance d'attraper la créature que personne ne put trouver auparavant. Bien sur, personne n'avait alors procédé comme lui ; Ils étaient tous partis à la façon des bourrins dans la forêt, sans même réfléchir un temps soit peu. Bien sur, comme certains Marine avaient été envoyés à l'hôpital, le samouraï se doutait bien qu'il allait y avoir une grande difficulté pour lui à rester dans cette forêt, et à en ressortir avec la bête, en étant intact...
Il passa la nuit dans un hôtel fait de planches en bois. Il ne dormit pas beaucoup ; Il repensait à tous ses plans, et à la cape noire qu'il avait vue filer en un instant quelques heures plus tôt. C'était vraiment bizarre... La chose courrait comme un vrai homme.

Le soleil à l'horizon était encore bien bas, lorsque le samouraï se leva. Apparement,ils se levaient en même temps, ce jour-là. Le jeune soldat mangea du pain et du fromage achetés la veille et sortit de l'hôtel sans un mot prononcé. Il devait peut-être être dans les 5:00 du matin, il n'y avait donc personne dans les rues désertes. Evidemment, tout le monde dormait. Une légère brise soufflait sur le visage du jeune homme, faisant voler ses mèches au vent vers l'arrière. Mais l'homme n'y prêtait même pas attention ; Il était bien trop concentré à se rappeler de l'entièreté de ses plans. Il était fier : avec tout ce travail, il était presque sûr de réussir ce que tant de soldats avaient échoué avant lui.

Il arriva alors à l'orée de la forêt. Des souffles et des grognements lui parvenaient déjà, certains plus lointains que d'autres. Il n'y avait pourtant pas la moindre once de peur dans le ventre du soldat, qui continua d'avancer, décidé. Il entra dans la forêt, qui était, comme on le disait tant, très hostile ; Elle était sombre à cause des hauts arbres trop nombreux et il y régnait une puanteur égale aux chaussettes des enfants, venant probablement des animaux tués en décomposition. Là commençait déjà la quête de l'homme, qui grimpa à un arbre et analysa les environs. Tout semblait être uniforme : partout des arbres à équidistance les uns des autres, au moins 1 mètre de feuilles sur le sol partout, mais pas âme qui vive, mis à part les plantes...

Pendant toute la matinée il ne fit que cela. Normalement, ça n'aurait pris qu'une ou deux heures, mais puisqu'il n'avait plus la chance de voir, et qu'il était très minucieux, il fit durer la chose. Dans un rayon d'un kilomètre, il nota 3 grottes, une fontaine et une caravane abandonnée. Il avait tout inspecté, mais dans aucun de ces lieux ne se trouvait la bête. Par contre, il en trouva d'autres, qu'il dût calmer plus d'une fois avec sa force. De toute évidence, la créature n'avait pas de maison propre, elle devait probablement voyager entre tous ces lieux, car aucun n'avait présenté de nids ou d'endroits possible pour dormir dessus : Elle devait certainement la construire et la détruire chaque jour. Mais quelque chose tracassait l'homme : Depuis qu'il avait posé son premier pied dans la forêt, il sentait une présence derrière lui. Pourtant, il n'y avait personne. A chaque vérification, personne ne semblait se trouver derrière lui.

Il s'arrêta à la fontaine, pour y boire un peu d'eau et se refraîchir, car cela faisait déjà de longues heures qu'il explorait les environs. Alors qu'il prenait de l'eau avec se sdeux mains jointes, il entendit des feuilles s'entasser sous le poids d'un corps. Encore une fois. Encore. Encore. Quelque chose approchait. C'était la même sensation : La chose qui le suivait depuis tout à l'heure. L'homme ne se faisait pas d'illusions : C'était certainement la créature qu'il recherchait qui le suivait depuis tout à l'heure. Soudain, les bruits de pas s'arrêtèrent, et le silence se fit. Le samouraï, l'eau toujours entre ses mains, ne bougeait plus, retenant sa respiration.

Quelques minutes passèrent, mais rien n'arriva. Plus aucun son, et le samouraï ne sentait même plus la présence de la créature. Comme avait-elle put s'envoler comme cela ? C'était impossible ! A moins de voler à une vitesse fulgurante, ou de se téléporter, mais cela était purement impossible ! Au bout d'un moment, le membre gouvernemental recommença à s'asperger le visage à coup d'eau fraîche.

Il se releva, quelques minutes après cette courte pause, et continua ses recherches. Sans le laisser paraître, il venait déjà de commencer le plan L. C'est-à-dire qu'il savait comment s'approcher de la créature, mais sans pouvoir la localiser présicément et l'attraper. Il lui fallait donc continuer ses recherches, jusqu'à ce que la créature fasse ce qu'elle avait fait avec les autres marines : attaquer. Là, le samouraï sera prêt. Il pourra la combattre et remporter le combat qui devait être le sien.

Il continua donc ses recherches. Rapidement, il se sentit de nouveau suivi. Le jeune homme comprit alors que la créature était probablement partie la dernière fois parce qu'elle se savait repérée. Cette fois, son aura indiquait qu'elle était plus haut dans le ciel qu'avant ; elle se trouvait dans les arbres. Elle faisait plus attention... Mais c'était inutile, le jeune samouraï avait des avantages grâce à sa vue morte que les voyants de possédaient pas. Mais elle était vraiment très haute, bien trop pour quelque chose de normal. C'était donc une créature soit volante, soit pourvue de griffes assez assérées pour lui permettre de grimper à un arbre...

Quelques minutes passèrent dans la forêt, où le samouraï à la peau noire faisait ses recherches, bien que suivi par une créature inconnue, qu'il était justement en train de chercher lui-même. D'après les découvertes qu'ils avait pourtant réussit à faire, la créatures ne tuait pas les monstres, elle semblait éviter le contact avec eux aussi, comme en ville. Bien que dans cette forêt, elle semblait être plus libre dans ses mouvements et dans ses actes. La créature ne semblait pas se délacter de la viande crue des monstres forestiers.

Etrangement, elle n'attaqua pas le jeune Cp9. Rien ne sauta sur le dos du jeune homme, mis à part les autres monstres de la forêt, dont il ne prêtait même plus attention. Bien sûr, certains étaient tout de même difficiles à se débarasser, mais c'était tout de même saoulant, à la fin, de devoir renvoyer autant de monstres, que l'on pourraît croire suicidaires, à force de les voir se faire taper dessus. Mais la créature ne bougeait pas. Elle restait à l'écart, à observer l'homme. Ce dernier devait alors tendre un piège à cette bête, pour enfin avoir une rencontre avec celle-ci. C'était prévu... C'était le plan P.

Soudain, une grosse bête apparu. Elle avait de long poils hérissés, et ressemblait beaucoup à un gros sanglier, avec des défenses bien plus rembourrées. Elle chargea vers le jeune homme, qu'elle pensait probablement être son prochain casse-croûte. Mais, l'homme ne bougeant pas, elle le heurta de plein fouet. La créature étonnée retourna sur ses pas, et revint près de l'homme qu'elle venait de renverser. Discretement, sans que personne d'autre ne puisse le remarquer, ce dernier lui donna un coup au ventre assez puissant pour que le sanglier comprenne que c'est le moment pour lui de partir sans demander son dû. L'homme restait pourtant inanimé sur le sol, respirant à peine, que l'on pourraît croire frôlant la mort.

Alors apparu, encore cachée derrière un arbre, un petit silhouete noire, regardant le spectacle de l'homme agonisant. Elle ne semblait pas vraiment avoir envie de s'approcher de l'homme, ce-dernier le sentait de là où il était. Il avait déjà comprit qui elle était... C'était la bête qu'il ne cessait de pourchasser depuis déjà plusieurs jours. Mais une autre approbation venait de la petite bête courbe... Elle tentait de se calmer. Etrange ! Elle semblait nerveuse. Seulement à cause de la présence de l'homme ? Une créature qui devient nerveuse suite à la présence d'un humain, c'était plutôt rare, voire même impossible. Mais qui était-elle vraiment ? Etait-ce vraiment une créature sans coeur ? Et bien, de toute façon, rien ne devait empêcher le samouraï de terminer sa mission. Il continua de feindre l'agonie, tandis que la bête encapuchonnée, une fois de plus, s'approchait à pas feutrés et attentifs.

Elle arriva à la hauteur du membre gouvernemental, maus cachée d'une patte habile la tête, que le Cp9 ne pouvait discerner. Elle tourna autour de l'homme, s'accroupit, et sortit de son sac un morceau de peau tenu par une ficelle, qui faisait office de sac, bien que très mal fait. Elle chercha quelque chose sur le corps immobile de l'homme, qui venait de deviner qu'elle cherchait sa blessure. Elle fut fort étonnée, lorsqu'elle vit qu'il n'y en avait pas, mais comprit un peu trop tard... L'homme se releva, et en un rapide mouvement, immobilisa la créature au sol. Etrangement, cette dernière ne semblait pas pourvue de griffes dangereuses ou de dents aiguisées. Le Cp9 enlaça ses bras autour de la créature, serra fort, et la releva. Un gémissement enfantin sortit alors de la cape et l'homme comprit alors à quoi il avait affaire.

Il relâcha son étreinte, et laissa tomber la créature au sol, qui reprit l'air manqué à grands coups. Presque choqué, l'homme noir enleva le drap de la créature, qui ne tenta en un faible mouvement de la garder sur elle, mais en vain. Apparu alors une créature étrange, à laquelle l'homme avait pensé, mais avait aussi pensé trop farfelue pour être possible. Un jeune garçon, de pas plus de 11 ou 12 ans, en sous-vêtements, se tenait là, devant lui, accroupi, à reprendre son air.

Le jeune garçon était d'une blancheur incomparable, et ses os étaient visibles sur sa peau, tellement la faim l'avait rattrapée. Jamais le jeune samouraï n'avait vu d'humain en aussi mauvais état, et il n'avait jamais vu non plus de regard aussi effrayé par la conscience d'avoir été trouvé. Ses habits, étranges, étaient bien légers. De quoi cacher le torse et les parties génitales, avec un cordon de salopette rouge pour les faire tenir. Ca semblait fort léger, mais ça avait un certain charme, et ça lui allait bien, pensa le Cp9. Le petit avait de longs cheveux foncés, gras, pas lavés et coupés depuis fort longtemps, sans doute. Il avait aussi des yeux biens profonds, qui fonctionnaient encore, eux... L'homme noir prit presque pitié, et fut presque envahit d'envie en le voyant...

Le jeune garçon semblait être horrifié par la présence aussi soudainement arrivée d'un autre humain. Il tenta vainement de s'enfuir en courrant à quatre pattes, mais il fut rattrapé par le col, et fut envoyé une nouvelle fois au sol. Le petit se calma alors, mais ne put ravaler une larme qui coula le long de sa joue. Son effroi était visible, même pour l'aveugle qu'était le samouraï. Il faut dire, ce dernier était assez imposant pur être effrayant en plus de cela. Déjà, rien qu'avec sa taille, il pouvait en faire fuir plus d'un, mais avec sa carure, il était normal que le petit se sente quelque peu oppressé.

Mais, il était certain que le petit n'avait pas eu de contact réel avec un autre humain depuis déjà plusieurs années, il était donc plus que normal que le petit ait un contact plutôt difficile en ce moment. Ce petit garçon vivant dans la forêt ne devait probablement pas avoir une entente forcément amicale avec les autres monstres, qui avaient dû vouloir le dévorer plus d'une fois. Mais pourquoi vivait-il dans la forêt ? Il était nettement plus en danger là, où la passion n'existe pas, qu'en pleine ville. Et puis, comment un si jeune enfant avait-il pu survivre dans un lieu pendant plusieurs années, alors que les villageois adultes n'osent même pas y entrer ?

# Bonjour. Je m'appelle Ferl' Gajeel, je ne te ferai pas de mal, ne t'inquiète pas. Tu as un nom ?

Evidemment, le petit avait dores et déjà oublié son prénom. Mais lui vint en tête alors le mot que l'on utilisait pour le nommer. Il ouvrit ses lèvre, et laissa échapper un faible "Envy" de sa gorge. Sa voix presque inaudible était encore fluette et assez aigue... La voix typique d'un jeune garçon qui n'avait pas encore mué. Le petit commença à trembler de tous ses membres. Le samouraï, apparemment nommé Ferl', s'étonnait de n'avoir pas encoré été mis au sol par le petit, qui était venu à bout de tant de marines. Il ne semblait même pas capable de toucher le samouraï.

# Tu as un nom de famille ?

Le petit leva ses yeux profonds, et brillants par les larmes, vers l'homme noir et fit un petit "non" timide de la tête. C'était plutôt mignon à voir... Ou alors gênant. Ce petit ressemblait beaucoup à Ferl', étant plus petit. Il avait des mimiques s'en approchant beaucoup, et tous les deux étaient très timides.

# Pourquoi ?

Le petit ne répondit pas. Ferl' réussit tout de même à poser d'innombrable question, dont certaines d'entre-elles seulement optenaient des réponses audibles. Peu à peu, l'enfant se faisait de moins en moins renfermé, et laissa échapper tout ce qu'il avait sur le coeur après quelques minutes de discussion (environ une trentaine). Pendant ce temps, le samouraï avait beaucoup parlé de ses aventures, de ce qu'il vivait, aimait vivre. Il racontait sa vie, ses goût, ce qu'il se passait dehors. Il voyait bien que l'enfant absorbait tout ce qu'il disait avec une envie insurmontable.
Le samouraï apprit alors en un temps reccord toute la vie du garçon. Bien sûr, ce dernier ayant à peine 10 ans, il ne s'était pas passé un trop grand nombre de choses, mais il semblait à l'homme noir que ce petit avait vécu une enfance difficile...

# Mes parents sont partis peu après ma naissance pour une aventure qu'ils ne voulaient pas vivre avec moi. Ils se sont évidemment rapidement fait attraper par la Marine lorsqu'ils commencèrent leurs actes de piraterie. Alors que j'étais resté sur l'île, a grandir auprès de mes amis, les Marines sont venus me chercher, pour "éviter tout risque", comme ils disaient, et m'on mis en garde à vue, coincé dans une cellule au centre de la forêt, où j'ai dû travailler avec mes parents, enfermés eux-aussi dans cette petite prison. Mes parents sont morts très rapidement, et j'ai dû me débrouiller seul. Parce que j'étais trop différent, que j'étais trop bizarre -notamment à cause de mon bras et ma jambe plus bronzés que le reste-, et aussi à cause du fait que je n'ai jamais froid, même s'il neige et que je suis presqu'en sous-vêtements, j'étais rejeté, et battu par les autres prisonniers, sous les yeux seulement à moitié attentifs des gardes. Certains d'entre-eux encouragaient même les prisonniers. Je ne pensais même pas à m'évader, c'était impossible, mais un Marine est venu une fois. Il m'a dit que c'était dégueulasse ce qu'ils me faisaient et il m'a fait sortir de prison. Je ne sais pas combien de fois je l'ai remercié... Il était très gentil... Quand je suis sorti, je ne povuais pas retourner au village, car les Marines me cherchaient. Je devais me cacher dans la forêt... Voilà.
# Comment as-tu survécu ?
# Je me cachais dans les arbres. Et je mettais des pièges tout autour pour ne pas me faire attaquer. Ca fonctionnait très bien, dés qu'un animal déclenchait un piège, il repartait directement et ne revenait plus pendant longtemps... Jusqu'à ce qu'il oublie qu'il y a des pièges à cet endroit.
# Qu'as-tu fait des Marines qui sont venus te rechercher avant moi ?
# Ah... Rien. Soit ils se faisaient laminer par les monstres, soit ils se faisaient prendre dans mes pièges. S'ils ont dit que c'était moi, ce sont de beaux menteurs, je n'aime pas me battre. Vous, vous êtes différent... Eux, semblaient tous hostiles désireux de me tuer dés qu'ils me verraient. Vous, vous avez une odeur relaxante, vous semblez plus doux que ces soldats entraînés seulement pour tuer.
# Es-tu heureux avec ta vie actuelle ?
# Je ne peux pas être heureux en vivant comme ça. Si vous n'êtiez pas venus à moi, j'aurais perdu l'usage de la parole. Et puis, voler en ville pour survivre n'est pas mon rêve...
# Quel est ton rêve ?
# Vivre. Je voudrais pouvoir voir ce qu'il se passe dehors. Pouvoir visiter les océans, sans pour autant piller et ravager les villages, comme mes parents voulaient le faire... Et comme je suis en train de faire...

Après quelques minutes de consolation et d'argumentation, le jeune samouraï arriva enfin à décider le jeune garçon de retourner en ville. En échange de quoi, il lui offrira un objet dans un magasin. Pendant le chemin de retour, le petit réfléchissait à haute voix ce qu'il voudrait peut-être avoir : des petits gadgets électroniques, peut-être... Ou alors un dinosaure géant ! Il semblait rêver plus qu'autre chose, plus que de penser à ce qu'il voulait réellement, car Ferl' se doutait qu'il croyait encore à l'existence des dinosaures. Quoique, peut-être que sur GrandLine, ils auront l'occasion d'en croiser, mais Ferl' n'avait pas vraiment l'intention d'en capturer un pour l'offrir à Envy.

Le petit souriait. C'était étrange, quelques minutes à peine s'étaient écoulées, et il venait de passer d'un regard effrayé à un sourire radieux. Peut-être attendait-il un changement pareil dans sa vie pour pouvoir enfin reprendre la joie de vivre. C'était envisageable, mais il n'empêchait pas que le jeune garçon semblait avoir des tendances lunatiques, et que cela semblait plutôt effrayant, d'un certain point de vue.

Lorsqu'ils arrivèrent en ville, Envy sembla se calmer un peu. Il était probablement stressé par tant de présence humaine autour de lui. Le jeune samouraï pensait alors qu'il devrait avoir du temps pour s'intégrer correctement à une société. Pourtant, il ne semblait pas avoir eu d'importants problèmes pour parler avec Ferl'. Peut-être que le garçon disait vrai, peut-être était-il vraiment différent des autres marines qui étaient venus avant lui, et de tous ces villageois qui le regardaient d'un mauvais œil. Le membre du gouvernement proposa à Envy de nouveaux vêtements, mais ce dernier répondit qu'il se sentait bien dans ceux qu'il était, et que ça allait pour ça.

Le jeune samouraï emmena Envy dans son hôtel et le fit prendre une douche. Après cela, le petit garçon semblait enfin plutôt mignon. Il pourrait avoir du succès avec les filles, lui aussi. Ses cheveux semblaient soyeux, beaucoup moins gras qu'avant, ils étaient enfin propres. Le petit semblait se sentir mieux comme cela, ça semblait raviver son envie d'avoir son petit gadget.

Ils sortirent et firent plusieurs boutiques, jusqu'à entrer dans un petit magasin d'électronique, où il ne pouvait s'en détacher. Il demandait au marchand -qui ne l'avait apparemment pas reconnu- un nombre incomptables de questions toutes les mêmes, plus ou moins : "Qu'est-ce que c'est, ça ?" "A quoi ça sert ?" "Comment ça marche ?" Envy semblait être bien dans ce magasin... Il était rapidement, pour se trouver des passions, tout de même.

Au final, Ferl' lui acheta des petits outils et des plaques de métal avec un livres pour construire quelques petits trucs (un peu inutiles, mais bon). Envy se baladait dehors, le sac à la main, avec un sourire de la taille de son visage entier, et gambadait heureusement devant Ferl', qui se sentait heureux, lui aussi, d'avoir sauvé un enfant aussi triste pour le rendre aussi heureux, bien que ce dernier risquait fort de compliquer les missions de Ferl'.

Soudain, Envy fut bousculé et tomba à terre. L'homme qui venait de la bousculer ramassa son sac et s'exclama : "P'tit merdeux ! Pour avoir fait chié un membre des "Dark Shark", je te prends ce sac !". Envy avait déjà les larmes qui montait aux yeux, lorsque Ferl' arriva à ses côtés, et retint l'homme par le bras. Ce dernier sembla le reconnaître, et sembla aussi se rappeler de la raclée qu'il avait prise lorsqu'il s'est frotté à lui -pourtant, à ce moment, il n'était même pas seul-. Il demanda, stressé, si le petit était avec lui, et dit d'un ton d'excuses qu'il ne savait pas. Il rendit gentiment le sac à Envy et repartit en toute vitesse.

Le jeune garçon était bluffé par tant d'impression qu'avait fait Ferl' sur le brigand, et lui posa, une fois de plus, une bonne centaine de questions sur le chemin qui retournait vers l'hôtel. Envy parlait beaucoup. Ca plaisait à Ferl', qui avait pourtant pris l'habitude de rester seul et silencieux.
Il arrivèrent enfin à l'hôtel dans la soirée. Ils mangèrent rapidement, et Envy s'est directement endormi lorsqu'il a rejoint son lit. Ferl', lui, n'avait pas sommeil, et préférait s'entraîner un peu. Il affina son "Soru", et s'arrêta quelques heures plus tard, lorsqu'il savait maîtriser ses arrêts, et qu'il ne savait plus faire un pas de plus.

Le jeune samouraï fût réveillé très tôt le matin par le jeune garçon qui sautait sur son lit en hurlant "Debout, debout, il faut partir !" Le garçon, déjà habillé, avait déjà préparé dans son sac le peu d'affaire qu'il possédait. Ferl' remarqua qu'il avait tenté de plier les vêtements de ce dernier aussi, mais sans succès, apparemment, certains étaient au sol, totalement dépliés, d'autres l'étaient mal faits.

Ferl' se leva en souriant et en baillant. Il se rappela tout ce qu'il s'était passé la veille en voyant ce garçon, qu'il avait cru être un rêve pendant quelques secondes. Il replia tous ses vêtements correctement à une allure calme, tandis qu'Envy sautait et dansait d’excitation un peu partout. Au bout d'un moment, le Cp9 envoya le jeune garçon en bas pour qu'il aille manger un peu. Le petit obéit sagement et descendit, toujours en sautillant avec un air plus qu'heureux.

Lorsque Ferl' descendit, il fut d'abord remercié par tous ceux qu'il croisait. Ils le remerciaient pour les avoir débarrassés du monstre de la forêt. Le jeune homme acquiesçait à chaque fois, mais se défilait aussi en montrant sa faim. Au bout d'un moment, on le laissa tranquille, et il put enfin rejoindre sa table et son déjeuner, avec Envy. Ils mangèrent alors des gaufres servies chaudes et saupoudrées de chocolat en parlant de tout et de rien. Surtout de rien, en fait.

Lorsqu'ils eurent terminés, Ferl' alla payer la note accompagné du jeune garçon, et lorsqu'ils furent sortis, l'homme sortit de sa poche un den den mushi noir, très beau, et appuya sur un bouton pour "appeler quelqu'un", comme il disait.

# Mission accomplie, les villageois n'auront plus l'occasion de se plaindre pour ça.

L'escargot, au plus grand étonnement d'Envy, fit aller sa bouche et répondit d'un ton solennel : "Très bien, vous avez quartier libre jusqu'au prochain appel". C'était assez rustre comme réponse, même pas un petit merci, pensa le jeune garçon.
Ils retournèrent au port, et tout le long, Envy s'amusa à essayer de deviner lequel était celui de Ferl'. Bien sûr, en tant que bon tricheur, il les montra tous avec un air de gagnant, arborant un grand sourire. Il tenta même de monter sur certains, qui ne leur appartenait pas, malgré les recommandations du samouraï. Ce dernier d'ailleurs, pensait au fait qu'il ne regrettait pas du tout la proposition qu'il avait faite la veille au petit Envy, parce que ce petit se montrait finalement plein d'entrain et heureux, et à la suite de la longue solitude de Ferl', cela ne lui déplaisait pas, un peu d'humour dans ses voyages..

Ils arrivèrent enfin sur le bateau tant attendu, et Envy sauta directement dessus et courut dans tous les sens à bord en disant à répétition qu'il était superbe, tandis que le samouraï chargeait les provisions dans la coque. Enfin, quelques minutes passèrent -le petit ne s'était toujours pas arrêté de courir- , et ils pouvaient enfin repartir de cette île, continuer le rêve du samouraï aveugle, et commencer celui du jeune garçon aux cheveux noirs.

A chaque mouvements de Ferl', le petit commentait, comme si c'était un match de "Davy Back Fight", toujours en courant partout bien sûr. Après quelques minutes de concentration, le samouraï trouva enfin le moyen de calmer Envy : lui raconter tout ce qu'il savait sur les quatre mers, East, West, South et North Blue, lui parler de RedLine, mais surtout de GrandLine et du Nouveau Monde. Plus Ferl' avançait dans son récit, plus les yeux du petit s'illuminaient. Au bout de quelques temps, le petit se leva, se tourna vers la mer, et hurla de toutes ses forces :

# UN JOUR, JE SERAI RECONNU DANS LE MONDE ENTIER, PAR N'IMPORTE QUEL MOYEN !